La police des polices mise en accusation

L'IGS, la police des polices, est accusée d'avoir truqué un dossier impliquant des fonctionnaires proche de la gauche.

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Le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, a été interrogé comme témoin assisté dans une enquête ouverte sur la "police des polices" parisiennes. 

Les "boeufs carottes" sont soupçonnés d'avoir monté une enquête truquée pour accuser des hauts-fonctionnaires de gauche.

D'après des informations révélées par le quotidien Le Monde, l'Inspection Générale des Services, "la police des polices", aurait monté de toute pièces en 2007 une opération mettant en cause plusieurs hauts-fonctionnaires proche de la gauche. Parmi eux, Yannick Blanc, alors Directeur Général de la Police ou encore Christian Massard, policier affecté à la sécurité de Daniel Vaillant, ancien ministre de l'Intérieur

Les faits

L'affaire débute dans le bureau des Affaires Réservées, un service de la préfecture de police gérant la délivrance des titres de séjour. Des agents sont soupçonnés de délivrance frauduleuse de titres de séjour. Ils seront mis en examen pour corruption et trafic d'influence.

Mais l' IGS veut remonter plus haut et enquête.

Pour appuyer leurs accusations, les enquêteurs de l'IGS transmettent à la justice des relevés d’écoutes téléphoniques, des PV d’audition, ou encore des expertises. Selon Le Monde, ces retranscriptions auraient été amputées, certains PV carrément truqués, et des expertises bidonnées.

Au total, quatre fonctionnaires seront mis en examen dans cette affaire avant d'être innocentés par la cour d'appel de Paris en janvier 2011.

Aujourd'hui, l'enquête se retourne contre ses instigateurs, la police des polices et leur patron, le préfet de Police Michel Gaudin, entendu comme témoin assisté en décembre dernier.

Aujourd'hui la Préfecture de police rejette en bloc ces accusations et affirme qu'elle «usera de son droit de réponse auprès de l’organe de presse concerné»,a t'elle indiquée un dans un communiqué. Elle "se réserve la possibilité de donner les suites judiciaires appropriées".

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