Attendu par de nombreux opposants, le train a été détourné de son itinéraire initial et passera par le Nord-est.
Le train de déchets nucléaires qui devait initialement traverser l'Ile-de-France n'est pas passé. Il n'a pas suivi l'itinéraire prévu et a contourné la région. En provenance des Pays-Bas, il doit rejoindre l'usine Areva de La Hague. Les militants écologistes s'étaient rassemblé ce matin à la gare d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
Le convoi est parti tôt ce matin de la métropole lilloise. Le réseau Sortir du nucléaire a appelé à des manifestations tout au long du trajet à Sequedin, Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Ils dénoncent "l'irresponsabilité des autorités", qui "(s'entêtent) à enfermer la France dans l'impasse atomique (...) à quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima", le 11 mars. "On communique sur le passage de ces convois de déchets nucléaires, qui ne sont pas connus. Officiellement ça reste secret défense et donc les autorités locales n'en ont pas connaissance, c'est un vrai scandale", a regretté Lise Daleux.
Parti de Borssele, dans le sud-ouest des Pays-Bas, mardi vers 14h45, il doit arriver jeudi au terminal ferroviaire de Valognes, près de l'usine de recyclage de La Hague. Selon Greenpeace, les déchets qui ne pourront pas être recyclés à La Hague et seront renvoyés aux Pays-Bas pour y être stockés resteront radioactifs pendant 240.000 ans.