Le corps calciné retrouvé au Chambon-sur-Lignon est bien celui de la collégienne parisienne.
Le corps calciné retrouvé vendredi soir en Haute-Loire est bien celui d'Agnès, la collégienne disparue, confirme un enquêteur, alors que le corps n'avait pu être dans un premier temps formellement identifié.
Les recherches s'étaient concentrées en début de soirée dans la forêt située près du collège où était scolarisée la jeune Agnès, sur les indications d'un lycéen de 17 ans placé en garde à vue dans cette affaire.
"C'est son corps. Tout concorde. Nous l'avons annoncé aux parents", a annoncé
un enquêteur.
Le corps a été retrouvé vendredi soir sur les indications du jeune homme placé en garde à vue. Une clef et un bouton ayant résisté à la calcination ont été découverts près du corps, découvert dans cette zone boisée escarpée, mais ils n'ont pas pu être identifiés par les parents de la victime.
Samedi matin, un périmètre avait été établi autour de la scène afin d'empêcher les nombreux journalistes d'approcher.
Le lycéen en garde à vue, élève de première dans le même établissement que la jeune fille, a été condamné l'an dernier à quatre mois de prison avec sursis pour agression sexuelle.
Lors de sa garde à vue, il a reconnu qu'il s'était promené avec elle le jour de sa disparition et a avoué l'avoir "bousculée". Aucune précision sur ses déclarations de la nuit n'a filtré dans un premier temps samedi matin, les enquêteurs évoquant seulement le fait qu'il était "assez agité".
Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, s'est
rendu sur place et devait s'adresser à la presse.