Le principal suspect mis en examen et écroué

VIDÉOS - Après sa garde à vue de 48h, le principal suspect, âgé de 33 ans, a été mis en examen pour "assassinat".

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Essonne: la déclaration de la Procureur d'Evry

La déclaration de la Procureure de la République d'Evry dans l'affaire des 4 meurtres de l'Essonne

Le principal suspect dans l'enquête sur les meurtres de l'Essonne a été mis en examen et écroué lundi soir, selon le parquet, mais il n'a pas "reconnu" les faits malgré des "éléments à charge importants", a annoncé la procureur de la République à Evry.

Après sa garde à vue durant 48 heures dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, Yoni P. âgé de 33 ans, a été mis en examen pour "assassinat" et placé sous mandat de dépôt, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour les trois meurtres les plus récents. Une autre information judiciaire est ouverte pour le premier meurtre commis en novembre 2011.

            Le suspect "encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie le cas échéant d'une mesure de sûreté de trente ans", a dit plus tôt dans la journée Marie-Suzanne Le Quéau. "Il n'a pas, à ce stade, reconnu les faits", a ajouté Mme Le Quéau, précisant toutefois à la presse que des "éléments à charge importants" ont été accumulés par les enquêteurs. (voir la déclaration dans l'onglet "Vidéos")

«Le suspect coopère»

Deux armes de calibre 7,65 mm et des munitions ont été retrouvées lors des perquisitions, ainsi qu'"une douille de 7,65 mm dont l'examen a d'ores et déjà démontré qu'elle provenait de l'arme utilisée pour commettre les assassinats", a déclaré la procureur.

            En revanche, impossible d'affirmer que l'une des armes saisies soit l'arme du crime. "Seule l'expertise balistique permettra de le vérifier", a dit Mme Le Quéau.

            L'homme mis en cause, que le ministère de l'Intérieur avait qualifié dès samedi de "suspect très sérieux", avait été interpellé entre le domicile de sa mère à Ris-Orangis (Essonne) et l'immeuble qu'il habite dans la commune mitoyenne de Draveil. "Il y avait une certaine proximité géographique entre ce suspect et les trois victimes", a souligné Mme Le Quéau.  

            Au cours des perquisitions menées "notamment sur les indications du suspect" ont aussi "été retrouvés une moto et un casque correspondant au signalement de ceux donnés par de nombreux témoins", a précisé la procureur.

            Le suspect a été condamné six fois pour diverses infractions et a écopé notamment d'une peine de "dix-huit mois d'emprisonnement dont dix mois avec sursis" en 2004 pour violences aggravées et port d'arme prohibé.

            Il "est calme et coopère", a affirmé son avocat, Me Laurent Servillat, évoquant "une personnalité extrêmement complexe et fragile" et qui "a eu une histoire très chaotique".

            Le suspect doit être prochainement entendu dans le cadre d'une deuxième information judiciaire ouverte pour le premier des quatre meurtres de l'Essonne, celui de Nathalie Davids, 35 ans, commis le 27 novembre 2011 à Juvisy-sur-Orge.

            Pour cet homicide, Michel Courtois, 46 ans, qui entretenait une "relation affective, amoureuse" avec la victime, est en détention depuis décembre. Il était passé aux aveux, mais s'était rétracté.

            Alors que M. Courtois était déjà en prison, Jean-Yves Bonnerue, 52 ans, voisin de Nathalie Davids, était abattu le 22 février, d'une seule balle, dans le même parking de Juvisy. Marcel Brunetto, 81 ans, était tué le 17 mars à Ris-Orangis.

            La dernière victime, Nadjia Boudjemia-Lahcene, 48 ans, avait été tuée le 5 avril dans le hall de son immeuble de la cité de la Grande-Borne, à Grigny, par un tireur qui avait pris la fuite à moto.

            Un second suspect avait été arrêté samedi, avant d'être relâché dimanche soir. "Il a pu être établi que son identité avait été usurpée pour faire immatriculer la moto retrouvée au cours des perquisitions", a dit Mme Le Quéau.

            Selon elle, "cette affaire est loin d'être terminée", n'ayant pas "à ce stade

les réponses à toutes les questions qui nous sont posées."

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