A partir de ce dimanche, chaque véhicule devra être équipé d'un éthylotest chimique ou électronique.
L'éthylotest rendu obligatoire depuis aujourd'hui. Chaque véhicile doit en être équipé et en cas d'infraction, il vous en coutera 11 euros à partir du 1er novembre. U reportage de Morgane Prévost avec Florence Renault.
Les conducteurs devront donc acquérir au moins un éthylotest chimique (dont le prix va de 1 à 3 euros) ou un électronique (à partir de 100 euros).
Chaque véhicule à moteur circulant sur les routes françaises, à l'exception des
cyclomoteurs (moins de 50 cm3 et 45 km/h maximum), devra être équipé à partir de
dimanche d'un éthylotest chimique ou électronique.
En cas d'infraction, la sanction sera une amende de 11 euros, qui n'entrera en
vigueur qu'au 1er novembre 2012.
"La loi dit qu'il faut un éthylotest en état de fonctionnement, mais notre préconisation, lorsqu'il s'agit d'éthylotests chimiques, est d'en avoir toujours deux", au cas où le conducteur en utiliserait un avant de prendre le volant et se ferait contrôler par la police dans la foulée, expliquait récemment le délégué interministériel à la Sécurité routière Frédéric Péchenard.
Les conducteurs devront donc acquérir au moins un éthylotest
chimique (dont le prix va de 1 à 3 euros) ou un électronique (à partir de 100 euros).
"L'alcool est depuis 2006 la première cause de mortalité sur les routes françaises
- près d'un tiers des tués - "un taux pratiquement inchangé depuis 10 ans" et "bien
supérieur" à l'Angleterre (17%) ou l'Allemagne (10%), à consommation d'alcool quasi égale, souligne la Sécurité routière.
Selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France, 57% des personnes
interrogées disent ne pas avoir d'éthylotest dans leur voiture pour le moment.
51% affirment vouloir en acheter un "très prochainement".
Les fournisseurs ont prévenu ces derniers jours d'un risque de pénurie d'éthylotests
chimiques, déjà effective dans certains magasins et sur des sites internets.
Dans un sondage Ifop publié le 3 mars, deux tiers des Français (66%) se déclaraient
favorables à la mesure.
Celle-ci a été accueillie avec scepticisme par les associations d'usagers et de victimes de la route, dont certaines ont raillé une "mesurette".
Même le président François Hollande l'a jugée "pas toujours adaptée", dans un
courrier envoyé aux associations durant la campagne présidentielle, car "la grande
majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent être au-dessus de
la limite légale".