Deuxième semaine de revendication des surveillants pénitentiaires qui réclament salaires et effectifs
Des surveillants pénitentiaires ont bloqué mercredi matin 18 avril, l'accès à plusieurs prisons en France, pour la cinquième fois en deux semaines, pour réclamer de meilleurs
salaires et des recrutements, à quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle.
Le mouvement a débuté le 4 avril, à l'appel de deux syndicats, FO et CGT.
Depuis, les actions se sont multipliées notamment devant le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne): dès 6H00, mercredi, plusieurs dizaines de surveillants ont bloqué l'accès à la prison, tout en laissant passer le personnel, avant d'être délogés vers 09H00 par la police, sans violence, selon des sources syndicale et policière. "Nous avons entreposé des palettes et des pneus sur la route, mais sans y mettre le feu. Nous poursuivrons le mouvement demain jeudi", a affirmé David Mahieux, délégué FO.
Le mouvement touche désormais de nombreuses prisons en France, à Lille, Douai, Neuvic (Dordogne), Gradignan (Gironde), Eysses (Lot-et-Garonne) ou Saint-Martin de Ré, sur lIle-de-Ré et d'autres encore. Il devrait se poursuivre dans les jours à venir.
Néanmoins, le syndicat majoritaire chez les gardiens, l'Ufap-Unsa, ne se joint pas au mouvement.