Les contestataires ont pénétré en force dans l'enceinte du club, revendiquant d'assister à la séance d'entraînemenent.
Interview d'un supporter du PSG
Ce matin, des supporters ont tenté de pénétrer dans l'enceinte du Camp des loges, le centre d'entrainement du PSG à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). L'un des manifestants nous explique les raisons de leur colère.
Les supporteurs, essentiellement des jeunes qui n'acceptent pas l'application massive du "plan Leproux" de "pacification" des tribunes du Parc des Princes, ont enjambé les grilles du camp et débordé le service de sécurité, renforcé pour l'occasion.
Claude Makelele, ancien joueur emblématique du club et aujourd'hui adjoint de l'entraîneur Carlo Ancelotti, est venu parlementer avec les contestataires. Ils ont accepté alors de sortir et se sont rassemblés devant l'entrée du Camp des Loges, y lançant pétards et fumigènes.
Nos reporters, Marine Einaudi et Philippe Jarry, présents sur place, ont pu interviewer un des manifestants. Celui-ci nous explique en détail les raisons de cette manifestation.
Regardez son interview en vidéo ci contre.
Auparavant, un collectif de supporteurs avait transmis une lettre ouverte au PDG du PSG, Nasser Al-Khelaifi, où ils se déclarent "ouverts au dialogue afin que le Parc des Princes retrouve une ferveur populaire qui peut galvaniser les joueurs".
"Nous avons maintes fois tenté de nous rapprocher du PSG, toutes nos tentatives sont restées sans réponse", déplore le collectif dans ce courrier.
"S'il vous plaît, faites que nous agissions tous comme dans une famille normale: créons un vrai dialogue. Chassons des discussions des gens qui ne sont intéressés que par les subventions ronflantes. Chassons celui, M. D'Hallivillée, qui est en grande partie responsable de nos divisions. Chassons réellement toute la politique du stade", demandent-ils.
Ils s'en prennent dans ce courrier au directeur de la sécurité du club ("M. D'Hallivillée"), dont, affirment-ils, "l'incompétence n'est plus à prouver", et aux associations comme SOS Racisme ou l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) qui, selon eux, tentent de contrôler l'animation du stade les soirs de match.