La maire (UMP) du 17ème saisit le préfet contre des actes de "mendicité agressive".
Polémique autour d'un arrêté anti-mendicité
Le 6 et le 17ieme arrondissement réclament eux aussi un arrêté antimendicité. Les 2 maires UMP ont saisi le préfet de police. Ils se disent confrontés à des mendiants d'origine roms de plus en plus agressifs dans les quartier chics. Une politique jugée inhumaine par la mairie de Paris.
La maire UMP du XVIIe arrondissement de Paris, Brigitte Kuster, a saisi le préfet
de police de Paris contre "des actes de mendicité agressive" des Roms dans le secteur des avenues de Wagram et des Ternes.
Brigitte Kuster "a saisi le préfet de police à propos des difficultés qu'engendre la présence de plus en plus nombreuse de Roms et de personnes sans abri dans le secteur des avenues de Wagram et des Ternes"dans un communiqué mardi.
"Au-delà des conditions de vie et d'hygiène indignes dans lesquelles vivent ces personnes, la multiplication des actes de mendicité agressive commis par certains d'entre eux suscite une très profonde inquiétude parmi la population", ajoute Mme Kuster, par ailleurs candidate aux législatives de juin 2012.
Elle a aussi "demandé officiellement au préfet de police d'étudier l'extension de l'arrêté anti-mendicité en vigueur sur les Champs-Elysées, afin qu'il s'applique de la même manière sur les avenues des Ternes et de Wagram".
Le préfet de police avait pris début décembre deux nouveaux arrêtés anti-mendicité concernant le secteur des grands magasins (Caumartin-Haussmann) et du Louvre, près
de trois mois après celui pris pour les Champs-Elysées.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë avait qualifié de "choquant" ces arrêtés
anti-mendicité.
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