300 personnes, parmi lesquelles des membres du club, ont manifesté hier à Nanterre.
Environ 300 personnes dont le président du Racing-Métro, mais aussi les entraîneurs et des joueurs du club francilien ont manifesté ce dimanche à Nanterre contre le recours formé par une association de riverains pour faire annuler le permis de construire d'Arena 92, le projet de stade du club francilien
Arborant les couleurs du Racing, les manifestants, dont le président du club Jacky Lorenzetti, les entraîneurs Pierre Berbizier et Gonzalo Quesada et une partie de l'effectif, ont manifesté à Nanterre aux cris de "l'Arena, c'est l'emploi" et "Non au recours de l'Accri", du nom de l'association de riverains.
"Aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'Arena est condamnée mais on peut affirmer que si je n'arrive pas à construire l'Arena, j'arrêterai. Le modèle économique du rugby, sans les droits télés, ne peut pas fonctionner sans une arène qui soit capable de générer des produits", a déclaré M. Lorenzetti à l'issue de cette brève manifestation.
Lorenzetti : «L’Arena en danger de mort»
L'Association nantérienne Accri-Liberté a déposé un recours contentieux au tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise).
Selon son président, Bernard Marel, elle craint une "saturation des voies de circulation du quartier", "la destruction d'une partie d'un jardin" ainsi qu'"un déséquilibre plus important entre le nombre de logements et de bureaux", Arena 92 devant attirer de l'activité tertiaire.
Avec un coût de réalisation d'environ 350 millions d'euros, l'Arena, une enceinte de 40.000 places avec toit rétractable devant accueillir des manifestations culturelles et les matches de rugby du Racing (Top 14) à l'horizon 2015, "est en danger de mort", selon M. Lorenzetti.
"Je pourrais engager les travaux malgré le recours puisqu'il n'y a pas de référé suspensif. Mais c'est une question financière. Les banques ne vont pas me suivre et je ne veux pas rester en panne au milieu du gué", a déclaré le président du Racing.