Le candidat de l'Alliance écologiste indépendante a entamé ce mardi une grève de la faim pour se faire entendre.
Jean-Marc Governatori, candidat à l’élection présidentielle de l’Alliance écologiste indépendante, a entamé ce mardi une grève de la faim. Il dénonce les difficultés rencontrées par les petits candidats pour recueillir leurs parrainages et leur manque de couverture médiatique.
Le candidat à l’élection présidentielle Jean-Marc Governatori a entamé ce mardi une grève de la faim. Choix symbolique, il s’est installé dans une caravane située devant les portes du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Il invoque par ailleurs un « blacklistage par les médias et les instituts de sondage », un manque de couverture médiatique qui l'empêcherait de présenter ses idées au public.
Mais l’écologiste souhaite surtout mettre en lumière les difficultés rencontrées par certains candidats à rassembler les 500 parrainages nécessaires pour valider leur candidature à l’élection présidentielle. Jean-Marc Governatori met en cause le système de parrainage public des candidats. Selon lui, « les maires s'autocensurent de peur des conséquences. Tant que l'anonymat ne sera pas de mise, le pluralisme politique ne pourra pas être respecté ».
A ce jour, le candidat de l’Alliance écologiste indépendante n’a recueilli que 315 signatures. Il poursuivra sa grève de la faim jusqu’au 16 mars, date butoir du dépôt des parrainages pour la présidentielle.