Rama Yade, candidate lors des élections législatives de 2012 était notre invitée hier soir dans le 19/20.
L'ancienne secrétaire d'Etat Rama Yade a annoncé qu'elle serait "candidate"dans la circonscription d'Asnières-sur-Seine et de Colombes, une ville où elle est conseillère municipale d'opposition et où elle a grandi.
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L'ancienne secrétaire d'Etat Rama Yade a annoncé dimanche à l'AFP qu'elle serait "candidate" dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine lors des élections législatives de 2012, répondant à des critiques émises par le député (UMP) sortant Manuel Aeschlimann.
"Je veux être la candidate du changement, défendre mes concitoyens et être utile à mon pays en défendant les valeurs auxquelles je crois", a expliqué Mme Yade en affirmant être "candidate" dans la circonscription d'Asnières-sur-Seine et de Colombes, une ville où elle est conseillère municipale d'opposition.
"J'ai toute la légitimité à me présenter de par mon mandat à Colombes et par le fait que je préside le groupe UMP-NC-PR au conseil municipal. Je suis aussi soutenue par l'ensemble des centristes, des radicaux et de la plupart des élus locaux de l'UMP qui ont fait ces dernières semaines des appels publics en ma faveur", a-t-elle insisté répondant à des critiques de Manuel Aeschlimann qui a estimé dans un communiqué que sa candidature créait la "division" et risquait de profiter à la gauche.
"Cette candidature de division est une excellente nouvelle pour la gauche. Rama Yade, parce qu'elle veut coûte que coûte un strapontin, est prête à tout, y compris faire basculer à gauche une circonscription détenue par la droite depuis quarante ans", a affirmé M. Aeschlimann, en estimant qu'elle n'était "nullement ancrée à Colombes". "Rama Yade ne fera pas croire qu'elle arrive avec un potentiel de victoire à cette élection", a-t-il ajouté mentionnant "deux défaites cuisantes" subies par les listes sur lesquelles elle figurait lors des dernières élections municipales et régionales.
"La cabale politicienne montée contre moi par une alliance PS-UMP a renforcé ma détermination. Ils ont cherché à empêcher ma candidature et cela a fait pschitt", a ajouté Rama Yade, faisant référence au maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre, qui l'avait accusée fin novembre d'avoir menti sur sa domiciliation et avait laissé entendre qu'elle pourrait être radiée des listes électorales. "L'Assemblée nationale a besoin de se renouveler avec de nouveaux hommes, des femmes et des élus issus de milieux modestes", a-t-elle conclu.
Rama Yade était notre invitée hier soir dans notre journal du 19/20 Retrouvez son interview ci-contre |