La commission des listes électorales a de nouveau refusé son inscription. Elle dénonce une "décision politique".
Radiée mi-décembre, la commission de révision des listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine) a de nouveau refusé l'inscription de Rama Yade (Parti radical).
L'ex-secrétaire d'Etat et conseillère municipale d'opposition de Colombes a annoncé qu'elle avait déposé un recours devant le tribunal d'instance de Colombes, mardi après-midi, afin de contester le refus. Dans un communiqué, Rama Yade a aussi imputé au maire (PS) de Colombes Philippe Sarre le refus de sa réinscription et qualifié la décision de "politique".
"Elle intervient alors que j'ai produit un nombre de justificatifs supérieur à ce qui est requis par les mairies en temps normal pour une domiciliation. Le motif du rejet - l'absence de date sur le bail - est farfelu puisque que cette date figure bien sur le document", a-t-elle affirmé dans le communiqué.
"La commission de révision a émis un doute sur le fait que le domicile déclaré par Rama Yade était bien son domicile réel", a affirmé pour sa part Philippe Sarre, qui avait accusé l'ex-secrétaire d'Etat de ne pas vivre dans la commune et de ne pas y payer d'impôt.
La conseillère municipale et régionale souhaite briguer en juin la circonscription d'Asnières-Colombes-sud, actuellement aux mains du député UMP Manuel Aeschlimann. La décision de la commission est un nouvel écueil pour la candidate aux législatives dans la circonscription d'Asnières-Colombes-sud, car si cette décision ne remet pas en cause sa candidature aux législatives elle risque d'écorner durablement son image auprès des électeurs de cette circonscription.