La direction a rencontré lundi les salariés après le suicide d'une salariée.
C'est une affaire très sensible. Le suicide d'une salariée du magasin Tati dans le quartier de Barbès à Paris.Cette employée a laissé des lettres mettant en cause ses supérieurs pour harcèlement.Hier les salariés du magasin étaient en grève et mobilisés pour connaitre la vérité.
Une semaine après le suicide d'une cadre de l'entreprise, la direction a rencontré les salariés du site de Barbès. Une réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail est prévue cette semaine. Les membres de la commission de suivi des risques psycho-sociaux de l'entreprise seront aussi réunis en début de semaine prochaine.
<< Le reportage de Maud de Bohan et Yves Dewulf
C'est une affaire très sensible. Le suicide d'une salariée du magasin Tati dans le quartier de Barbès à Paris.Cette employée de 53 ans et qui avait travaillé 24 ans dans cette entreprise a laissé des lettres mettant en cause ses supérieurs pour harcèlement. Samedi les salariés du magasin étaient en grève et mobilisés pour connaitre la vérité. Une affaire qui délie des langues chez Tati.
"Tout le monde est sous le choc", a déclaré à l'AFP le directeur commercial de l'enseigne, Pierre Havransart, soulignant qu'il s'agissait d'un "cas isolé et exceptionnel dans l'entreprise" et jugeant "important de comprendre ce qui s'est passé".
Dans un communiqué, la fédération CGT Commerce et Services a indiqué que l'employée, "poussée à bout par l'attitude de sa direction", avait "mis fin à ses jours après
un entretien de plusieurs heures avec sa hiérarchie".
Selon une responsable de la CGT, elle était ressortie "abasourdie" de cet entretien
de trois heures. Selon la fédération, le syndicat CGT de l'enseigne "interpelle depuis plusieurs années" en vain "la direction générale sur les dégradations des conditions de travail et la souffrance au travail des salariés".
Le syndicat CFTC a lui aussi dénoncé dans un communiqué le suicide d'une "collègue,
responsable du rayon textile, qui a été poussée à bout par les conditions de travail
qu'on lui imposait".