D'importants dispositifs policiers sont déployés. Côté enquête, aucune piste n'est pour l'instant privilégiée.
Mobilisation après le meurtre de Grigny
Vendredi les voisins et proches de la femme tuée à Grigny se sont rassemblés. Dans l'Essonne, d'important moyens policiers sont déployés pour rassurer la population et résoudre le mystère autour de cette série de 4 meurtres.
Une centaine d'enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) travaillent pour tenter d'élucider ces crimes commis entre le 27 novembre et le 5 avril dont ont été victimes, dans un périmètre de moins de dix kilomètres, deux hommes et deux femmes "sans histoires" et sans lien apparent entre eux.
"L'objet principal est de contrôler les comportements suspects", a dit à l'AFP le préfet Michel Fuzeau qui a également annoncé des "contrôles routiers et des contrôles d'identité" ainsi que "des interventions pour répondre aux alertes données par la population". "Plusieurs centaines" de membres des forces de l'ordre sont mobilisés.
A l'exception de la piste terroriste, les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse: celle du tueur en série, explicitement envisagée dès vendredi matin par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant mais nuancée par la procureur de l'Essonne Marie-Suzanne Le Quéau, celle d'un tueur à gages agissant pour un ou plusieurs commanditaires, celle d'un "déséquilibré", celle de complices éventuels, celle d'un seul auteur ou de plusieurs...
Vendredi après-midi, les voisins et proches de la victime de Grigny se sont rassemblés en sa mémoire.
Voir ci-contre le reportage de Bertrand Lambert et Jean-Yves Blanc.