Treize pompiers de Paris en garde à vue

Treize pompiers de Paris en garde à vue après des accusations de viol d'un jeune engagé

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Pompiers de Paris: l'interview

Des pompiers de Paris sont entendus aujourd'hui par les gendarmes de la section de recherche. Une enquête ouverte après la plainte d'un soldat du feu pour viol. Les faits se seraient déroulés dimanche dans un bus au retour d'une compétition sportive. Interview du colonel Le Testu, leur porte-parole.

Treize pompiers de la prestigieuse Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) ont été placés en garde à vue depuis mercredi dans l'enquête sur un viol présumé commis sur un jeune engagé dimanche dans un autocar et filmé sur un téléphone portable.

<< L'interview du porte parole de la BSPP, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu

La scène s'est déroulée dans l'autocar qui ramenait une équipe sportive de la BSPP d'une trentaine de personnes après une compétition de gymnastique à Colmar ce week-end.


Le jeune homme a déposé plainte dimanche à Paris pour viol, accusant un de ses collègues de la BSPP de l'avoir violé après une séance de bizutage qui aurait mal tourné, au vu et au su d'autres pompiers qui se trouvaient dans le bus.

Selon Le Parisien, le jeune plaignant a affirmé aux enquêteurs avoir été dans un premier temps "sévèrement bizuté" par plusieurs autres jeunes militaires, qui l'auraient "pincé puis mordu au niveau du postérieur". Le jeune homme ayant protesté, il se serait retrouvé plaqué au sol par plusieurs de ses collègues, dont un l'aurait violé à plusieurs reprises, sous le regard d'un officier qui ne serait pas intervenu.

Un autre pompier a porté plainte pour des coups qu'il aurait subis dans le même car, selon une source proche du dossier, confirmant une information de LCI. Ces violences auraient été perpétrées "dans l'ambiance du moment, dans l'ambiance confinée de ce car", a expliqué une source proche du dossier.

"Cette affaire devrait conduire à un ou plusieurs autres déballages", a mis en garde une source proche du dossier.


Les personnes placées en garde à vue sont des militaires de la BSPP, entendus par des gendarmes de la section de recherches de Paris saisie par le parquet de Paris. Une  vingtaine d'autres personnes, n'ayant pas participé à la scène, étaient présentes dans le bus.


Si les faits étaient confirmés, ils entacheraient gravement le prestige et la réputation de cette unité militaire de 8.500 hommes et femmes implantés à Paris et dans les trois départements de la Petite couronne. Dans les sondages, les sapeurs-pompiers, et  particulièrement la BSPP, figurent toujours parmi les professions les plus estimées
des Français.

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