Opération anti-terroriste à Saint-Denis : ce qu'il s'est passé

Les policiers du Raid ont opéré une intervention mercredi matin, à Saint-Denis, au nord de Paris. Une opération, qui a donné lieu à des échanges de tirs, et liée aux attentats de vendredi, selon le parquet de Paris. 

L'opération de police à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris, selon une source policière citée par l'AFP, mercredi 18 novembre.

L'homme serait retranché, avec d'autres suspects, dans un appartement du centre-ville de Saint-Denis, au nord de Paris. Les premiers coups de feu ont été entendus vers 4 heures 30 mercredi matin.

Une femme s'est fait exploser

Une femme qui a activé son gilet explosif au début de l'assaut est morte, a indiqué le parquet de Paris. Trois hommes, qui étaient retranchés dans l’appartement, ont été extrait par le Raid et placés en garde à vue précise-t-il dans un communiqué. Sept personnes ont été interpellées, dont trois dans l'appartement visé par l'opération.

Cinq policiers ont été blessés, selon le procureur de la République, François Molins.

Des dizaines de militaires positionnés dans le centre-ville

Les soldats se sont postés à l'entrée du périmètre de sécurité le long des vitrines des magasins, fusils d'assaut à la main. De fortes détonations ont été entendues vers 7 heures 30, trois heures après le début de l'opération ponctuée d'intenses échanges de tirs.

Des habitants repliés chez eux

La préfecture de police a recommandé aux habitants de la ville de ne pas sortir de chez eux. Selon l'un des riverains, que nous avons pu joindre par téléphone, "une ambiance de guerre" a régné dans le quartier, autour du lieu de l'intervention.

La préfecture a également demandé aux personnes travaillant dans le centre-ville, de ne pas venir et tout en rappelant que les établissements scolaires, écoles et collèges, n'ouvriraient pas mercredi matin dans le quartier.




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