L’ancien secrétaire d’état du gouvernement de Manuel Valls et sénateur écologiste de l’Essonne a été condamné à 5 000 d’amende pour harcèlement sexuel. Les faits datent de 2016.
La condamnation de celui qui fut au moment des faits sénateur écologiste de l’Essonne a été prononcée le lundi 1er mars selon Le Monde. Les faits qui lui sont reprochés impliqueraient une gendarme en charge de la sécurité de son logement de fonction. Après avoir tenté de l’embrasser contre son gré, il l’invite à le suivre en lui disant : "Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa". Cette formulation a fait caractériser l’attaque comme relevant du harcèlement sexuel à travers l’article 222-33 du code pénal "le fait d’imposer à une personne de façon répétée des propos ou des comportements à connotation sexuelle".
L’affaire avait été étouffée après les excuses de Jean-Vincent Placé, mais l’avocat de la victime rappelle que "dans ce genre de faits, souvent, les victimes ressassent". Et que l’affaire a eu "un impact fort" et "a été mal vécue" par sa cliente.
Une nouvelle condamnation pour Jean-Vincent Placé
L’élu a déjà connu des déboires judiciaires qui ne figuraient pas dans son casier. En septembre 2018, il avait écopé de trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour avoir importuné puis poussée une cliente avant d’insulter des policiers venus à sa rencontre à la sortie d’un bar du centre de Paris dont il avait été expulsé.