Koumba Larroque a terminé sa préparation aux Jeux Olympiques par un dernier stage en Estonie avant de s’envoler pour le Japon le 23 juillet prochain. Son objectif à Tokyo est clair : remporter une médaille d’or.
L’épopée japonaise de Koumba Larroque va démarrer le 23 juillet lors de son arrivée à Kofu pour régler les ultimes détails de sa préparation olympique. Ainsi s'achèvera le long chemin vers cette échéance que la lutteuse française espère conclure avec de l’or autour du cou. "L’or, c’est clairement mon objectif cette année, depuis le début de ma préparation, mon entraîneur et moi-même travaillons avec cela en tête". De plus, pour la lutteuse de Bagnolet, cette olympiade s’inscrit dans la continuité d’un retour au sommet de la lutte mondiale depuis des déboires au genou en 2018.
Pour terminer sa préparation européenne, Koumba s’est rendu en Estonie pour un stage « afin de travailler sur des exercices d’intensité plutôt que de la technique » explique-t-elle. "On enchaîne de plus en plus de phases d’entraînement à l’approche d’une grande compétition, ce qui me permet de renter dans une bulle" poursuit la jeune femme.
« Je sais que ça va être une guerre »
Les compétitions de lutte se dérouleront les 2 et 3 juillet à Tokyo. Koumba sera accompagnée d’une seule autre représentante française, Mathilde Robert en – de 54 kg. La combattante francilienne lutte elle, chez les – de 68 kg et aura fort affaire face à des lutteuses comme la championne olympique en titre Sara Doshö qui évoluera à domicile.
Une autre concurrente sérieuse au titre olympique n’est autre que la championne du monde en titre, l’Américaine Tamyra Mensah. "Durant ma préparation, j'ai travaillé durement, car je sais que cela sera une guerre, mais je suis prête à l’emporter, les 16 filles qualifiées seront quoi qu’il arrive difficiles à battre."
« L’or olympique serait le Graal »
Afin de préparer Koumba à partir au combat face aux meilleures lutteuses de sa catégorie, elle et son entraîneur ont axé la dernière période de sa préparation sur ses points forts. « On fait cela afin que je puisse installer ma lutte pendant le combat et ainsi que je n’ai pas à subir celle de mes adversaires » explique-t-elle.
Ainsi, à l’aube de sa première campagne olympique, Koumba Larroque se sent prête. Prête à affronter les meilleures combattantes du monde dans sa catégorie. Prête à ramener en France la première médaille d’or olympique en lutte depuis la victoire de Steeve Guénot en 2008 à Pékin (NDLR : Guénot concourrait en lutte gréco-romaine, Koumba Larroque pratique la lutte libre.) dans la catégorie de - de 66 kg. Et enfin, prête à mettre un point final à son parcours de rédemption en terminant son séjour tokyoïte au sommet de la lutte mondiale.