Législatives partielles: beau succès pour l'UMP. Devedjian réélu dans les Hauts-de-Seine, Berrios élu dans le Val-de-Marne

L'UMP a facilement conservé ses deux sièges en jeu Ile-de-France au second tour de législatives partielles, tout en voyant son candidat officiel battu par un dissident du même parti dans le Val-de-Marne.

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Ces deux scrutins avaient lieu à la suite de l'invalidation de l'élection, en juin dernier, des députés sortants des 13e des Hauts-de-Seine et 1ère du Val-de-Marne. Ils ont vu la victoire de l'ancien ministre Patrick Devedjian dans l'ancien département de Nicolas Sarkozy, du dissident Sylvain Berrios dans le Val-de-Marne face à l'ancien secrétaire d'Etat Henri Plagnol, candidat de l'UDI de Jean-Louis Borloo investi au plan national par l'UMP. La droite l'a emporté haut la main. Le président, proclamé mais contesté, de l'UMP, Jean-François Copé a parlé de "grand chelem pour l'UMP", incluant dans ce bilan la troisième législative partielle du week-end, à Béziers, dans l'Hérault, également remportée par L'UMP.

Avec 5.000 voix de plus qu'au 1er tour pour une participation quasi identique (41,6% seulement), Elie Aboud semble avoir bénéficié de bons reports de voix qui s'étaient portées au 1er tour sur la candidate du FN, éliminée le dimanche précédent avec 23,37% des voix. Le 9 décembre, la droite et l'extrême droite avaient totalisé 66,6% des voix. M. Aboud avait obtenu 42,61% des voix au 1er tour contre 27,73% à la députée sortante. Ne restaient plus en lice que deux candidats de droite, tous les autres ayant été éliminés le 9 décembre au premier tour.

Vainqueur avec 57% le 17 juin, sous l'étiquette UMP, Henri Plagnol a été battu, ne recueillant que 46,6% des voix contre 53,4% à M. Berrios, son ex-premier adjoint à la mairie de Saint-Maur-des-Fossés avec lequel il était entrée en conflit ouvert. Au premier tour dimanche dernier, cet ex-secrétaire d'Etat sous Jacques Chirac (2002-2004), n'avait devancé que de 700 voix M. Berrios, qui n'était pas candidat en juin. Ce sont d'abord ses administrés de Saint-Maur qui l'ont sanctionné. M. Plagnol y a obtenu moins de 42% des suffrages.

Dans les Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, qui avait frôlé sa réélection dès le 1er tour (49,82%), obtient 60,03% des voix, dix points de plus qu'au mois de juin. "Nous atteignons des records absolus dans chacune des quatre villes" de la circonscription, s'est-il félicité, en dépit d'une abstention massive (près de 64%).

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