C’est une des plus grandes voix du gospel, l’Américaine Liz McComb chante les grands airs de George Gershwin, Jerome Kern ou encore Duke Ellington, à l'Hôtel des Invalides, lors d'un concert symphonique.
C’est une des plus grandes voix du Gospel, l’Américaine Liz McComb chante les grands airs de George Gershwin, Jerome Kern ou encore Duke Ellington. Dimanche 9 septembre, la grande cour des Invalides vibrera aux sons de la voix de la grande prêtresse du gospel accompagnée par un orchestre symphonique. Un concert événementiel.Il y a 400 ans, les premiers esclaves étaient déportés en Amérique. De leur souffrance est né le negro spiritual, un chant original qui a nourri le jazz, la soul ou encore le gospel. Pour la chanteuse, leur rendre hommage avec ce concert est un combat. "C’est une manière de lutter contre le racisme mais sans violence, ici on combat avec la musique. Nous sommes tous différents, mais on a une seule culture. C’est comme les Créoles, de Martinique, de Guadeloupe ou de La Nouvelle-Orléans. On est du même peuple", nous déclare-t-elle, avant de reprendre les répétitions au piano, sous la direction de Nicolas Guiraud, le chef d’orchestre qui conduira le concert de dimanche.
D’après lui, ce projet va au-delà d’un simple concert. "Elle est sur scène comme elle est dans la vie. Du coup, on est tous à fond avec elle sur le projet et ce n’est pas si fréquent." Sur la partition, les grands airs de George Gershwin côtoient les mélodies de Jerome Kern ou encore les prières de Duke Ellington. Des saveurs de blues, de soul et bien sûr de gospel mélangées à certains tubes plus modernes de r’n’b que Liz McComb partagera en public avec un cœur gros comme ça.C’est une manière de lutter contre le racisme mais sans violence, ici on combat avec la musique.
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"Liz McComb, Symphonic Spiritual suite", le 9 septembre aux Invalides. Paris 7ème