Ils sont 160.000 Maliens à vivre dans la région. Au premier tour de l'élection, beaucoup se plaignaient de ne pas avoir reçu leur carte d'électeur. Dans les bureaux de vote franciliens, le déroulement du vote s'améliore, même si quelques couacs sont encore à déplorés
Devant le consulat du Mali à Bagnolet, deux agents quelque peu débordés orientent les électeurs vers le bon bureau de vote. Parfois le ton monte, lorsque certains, après une longue attente, sont envoyés ailleurs en région parisienne, tantôt à Créteil, tantôt à Aubervilliers ou à Champigny-sur-Marne.
Mais malgré quelques tensions et cafouillages, la situation semblait plus calme que lors du premier tour, où de nombreux bureaux de vote avaient fermé sans préavis, provoquant une pagaille générale.
A Montreuil, centre névralgique de la communauté malienne en France et parfois surnommée "Bamako-sur-Seine", l'organisation semble en revanche mieux rodée qu'il y a deux semaines.
Dans le bureau de vote installé à l'intérieur de la mairie, les listes électorales - classées dans l'ordre alphabétique cette fois-ci - sont affichées aux murs. Six isoloirs accueillent les votants qui arrivent dans le calme et au compte-gouttes