Du hip-hop façon « Cotton-club » au Théâtre du Suresnes avec Street Dance qui signe la rencontre entre les danses urbaines et le jazz des années 30. Une révélation qui ouvre le Festival Suresnes Cité Danse.
Il y a des rencontres fructueuses qui élèvent le débat, comme on dit ! Le spectacle Street Dance qui ouvre le festival Suresnes Cité Danse en fait parti. Le postulat de départ était pourtant loin d’être acquis. Sous la direction d’Andrew Skeels, danseur soliste du ballet du canada, 6 danseurs de hip-hop sont sortis de leurs spécialités pour affronter les codes de la danse classique. Sur une musique inspirée du jazz des années 30 créée spécialement pour le spectacle, les danseurs enchaînent les tableaux de groupes, les solos et les duos. A chaque apparition, le spectateur assiste à un style de danse différent hérité d’un mélange de hip hop, de danse électro ou encore de danse contemporaine. Des créations que les danseurs dirigés par le chorégraphe ont mis deux mois à peaufiner. Et c’est une performance, car pendant tout le spectacle, on découvre de nouveaux pas, une forme de grâce et de poésie dans le mouvement assez rare pour des danseurs de hip-hop. Les duos inspirés par les pas de deux en danse classique sont à la fois originaux, beaux et sensuels et les chorégraphies de groupes énergiques et parfaitement coordonnées. Un vrai coup de cœur qui permet à la danse hip hop de s’élever encore un peu plus vers les sommets de la danse.
« Street Dance » jusqu’au 19 janvier au Théâtre de Suresnes Jean Vilar.
En savoir plus : http://www.suresnes-cites-danse.com/2015-street-dance-
infos pratiques : http://www.suresnes-cites-danse.com/venir-au-theatre-de-suresnes-jean-vilar
L’agenda de Mise en Seine nous emmène tout d’abord au festival de danse contemporaine « faits d’hiver » un rendez-vous annuel qui met à l’honneur le travail de jeunes compagnies qui s’interrogent sur l’évolution de notre société. Pendant un mois, le public découvrira dans 7 théâtres parisiens des performances et des corps en mouvements. Une foison de spectacles qui comprend huit créations, avec cette année un regard particulier porté sur les femmes et la féminité. Ce festival est très apprécié par les amateurs, avis donc aux curieux.
En savoir plus : http://www.faitsdhiver.com/
Le petit Montparnasse présente « Les Chatouilles » un spectacle qui a ému pendant 2 ans de suite le public du festival d’Avignon. La pièce raconte l’histoire d’une danseuse à l’enfance volée et son combat pour tenter de se reconstruire. Une vraie performance jouée et dansée par Andréa Bescond qui à travers une galerie de personnages transporte le spectateur dans un grand huit émotionnel. Une danse de la colère mise en scène par Eric Métayer de manière impeccable.
En savoir plus : http://www.theatresparisiensassocies.com/salles-theatre-paris/petit-montparnasse-100.html
Un spectacle hybride enfin signé Philipe Decouflé. Après avoir créé sa pièce musicale à Chaillot l’année dernière, le chorégraphe revient à la maison des arts de Créteil avec « Contact » un ovni théâtral qui revisite le mythe de Faust et rend en même temps hommage à l’univers des grandes comédies musicales comme West Side Story. Un regard surprenant et inclassable qui mélange théâtre, musique et tableaux sensuels. Contact est à l’image de son créateur Decouflé, un chorégraphe qui prône un monde fait de gestes et de mouvements et qui donne la parole au corps. Etonnant.
En savoir plus : http://www.maccreteil.com/fr/mac/event/365/Contact
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