Plus de 18% des agents de la SNCF étaient en grève aujourd'hui selon leur direction. Légèrement plus que pour la dernière journée de grève, le 24 avril. Les cheminots se sont rassemblés cet après-midi devant l'école militaire à Paris, et ont été rejoints par d'autres professions. 

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Une grande partie du secteur public était représentée cet après-midi dans un rassemblement initié par l'intersyndicale des cheminots. Devant l'Ecole militaire, ce sont plusieurs centaines de cheminots, mais aussi des étudiants, enseignants, électriciens, postiers qui se sont réunis pour "mettre la pression", quatre jours avant d'être reçus par Édouard Philippe à Matignon. Un faux chèque d'un million d'euros a été remis symboliquement aux cheminots par Jean-Marc Salmon, à l'origine de la cagnotte de soutien lancée par une trentaine d'artistes et intellectuels. "Votre grève soulève de grands espoirs dans le pays", a dit le sociologue.
Les grévistes du centre technique SNCF de Châtillon étaient également présents à cette journée d'action, comme Mohamed."Je suis content d'être là, avec les facteurs, les postiers. C'est super important qu'on soit unis justement. Y a pas que nous. Tout le monde est touché."

Une grève qui pèse financièrement


Ce matin, en assemblée générale, les cheminots de Châtillon avaient voté à l'unanimité le 7e round de la grève perlée. Une grève qui commence pourtant à peser financièrement. "On perd de l'argent aujourd'hui. Mais nous, ce qu'on veut, c'est ne pas perdre de l'argent dans le futur. Le calcul est simple, raconte Filipe Paquete, un cheminot en grève. On veut gagner cette bataille et on ira jusqu'au bout, on lâche rien."

Une bataille de communication


La bataille se joue également sur le terrain de la communication. Les cheminots sont conscients qui sans le soutien de la population, ils ne pourront pas peser sur le gouvernement. Selon Agathe Martin, déléguée CGT à la SNCF, "on sent vraiment la solidarité qui s'exprime à travers notre caisse de grève, à travers la caisse qui a été montée nationalement, à travers tous les messages qu'on reçoit. On prend le métro, on voit les gens qui s'expriment, qui disent qu'il faut tenir le coup car tout le monde a conscience qie la fin des cheminots ça voudrait dire la dégradation du travail pour tout le monde."
Les cheminots se sont mis en grève 15 fois depuis le début du conflit. 24 journées d'action sont encore prévues d'ici la fin du mois de juin.
Abdel Joudi et Didier Morel
©France 3 Paris



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