Les musées et monuments parisiens, du Centre Pompidou à l'Arc de triomphe, ont affiché pour l'année 2018 de belles fréquentations, bénéficiant de la reprise du tourisme international dans la capitale.
C’est l’un des plus beaux points de vue de la capitale, et c'est aussi l'un des sites les plus visités : l’Arc de Triomphe a attiré : 1,6 millions de visiteurs (+6,36) en 2018.
Le Panthéon a enregistré une augmentation de 19,07% avec 859.600 visites, bénéficiant notamment de l'entrée de l'ancienne ministre Simone Veil.
Plus inattendu, le succès de La Sainte-Chapelle, avec 1,27 million de visites (+ 19,81%).
Record pour le musée d'Orsay et l'Orangerie
En 2018, le Musée d'Orsay a accueilli 3,2 millions de visiteurs (+3%). L'exposition "Picasso. Bleu et rose", s'est achevée sur un record de fréquentation (670.667visiteurs).
L'Orangerie, qui abrite notamment huit compositions monumentales de "Nymphéas" de Claude Monet, a elle aussi atteint un record, le cap du million de visiteurs ayant été dépassé.
Le Centre Pompidou, qui abrite une des deux collections les plus importantes d'art moderne et contemporain au monde, a affiché, avec 3,5 millions de visiteurs, une fréquentation en augmentation globale de +5% (+18 % pour ses collections permanentes). Le musée s'était fait remarquer sur internet à l'automne avec une vidéo humoristique réalisée pour attirer les visiteurs étrangers, moins nombreux.
Le château de Versailles a reçu 8,1 millions de visiteurs (+6%), dont 79 % d'étrangers. Comme au Louvre, Américains et Chinois ont été les plus nombreux.
Au Grand Palais, 1,1 million de visiteurs sont venus voir des expositions prestigieuses, de Gauguin à Michael Jackson.
Une excellente tenue du tourisme français et étranger
Parmi les facteurs expliquant cette fréquentation en hausse dans les lieux culturels, Philippe Bélaval, président du CMN, cite "une excellente tenue du tourisme français et étranger en France" et "le fait qu'on n'ait jamais parlé autant de patrimoine", avec notamment la mission de Stéphane Bern et le loto dédié. Mais la crise mondialement médiatisée des "gilets Jaunes" fait "peser une inconnue" pour l'an prochain, poursuit-il.