"Notre-Dame brûle", le nouveau film de Jean-Jacques Annaud, sortira dans les salles le 16 mars 2022. Il reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019, le jour de l'incendie de Notre-Dame de Paris.
Le lundi 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris était victime d’un violent incendie. Voir la destruction partielle de ce monument de l’époque gothique — qui a survécu à des guerres, des révolutions et des catastrophes naturelles — a marqué les esprits des Parisiens, mais aussi des Français en général.
Plus de deux ans après le drame, le réalisateur essonnien Jean-Jacques Annaud, 78 ans, a voulu adapter cet incident dans un nouveau long métrage : Notre-Dame brûle. Il sortira dans les salles le 16 mars 2022. Il reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019. Et comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage héroïque.
Une bande-annonce est d’ores et déjà présente sur Youtube depuis jeudi 16 décembre, est diffusée dans des salles de cinéma. Sur fond d’une musique épique, une voix masculine rappelle le code d’honneur des Sapeurs-pompiers de Paris : "Tu m’appelles, j’accours. Mais assure-toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente te paraîtront longues, mais dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur".
"Une vérité invraisemblable, incroyable…mais vraie"
En avril 2021, Jean-Jacques Annaud accordait une interview à France 3 Paris Île-de-France depuis la cité du cinéma de Saint-Denis, lieu de tournage de son film. Il expliquait alors que l’une des grandes étapes du tournage était le repérage dans des cathédrales "ayant des axes qui ressemblent à ceux de Notre-Dame", prenant surtout comme exemple la cathédrale de Sens (à Saint-Etienne), la "maman de Notre-Dame", mais aussi à Bourges.
Dans ce film, ce qu’on voit est à 98% la vérité. Une vérité invraisemblable, incroyable…mais vraie.
Jean-Jacques Annaud
En d’autres termes, les mêmes scènes sont tournées "dans trois, quatre endroits différents y compris quelques archives". Ces dernières sont notamment les plans larges qui ont fait le tour du monde, montrant la cathédrale en train de brûler. "Ce que je filme, c’est ce que personne n’a pu filmer : être au coeur du feu et des évènements avec les pompiers, les généraux et les ecclésiastiques", explique Jean-Jacques Annaud.
Certaines des images du film devraient également être des images amateurs, comme celles montrant les embouteillages dans Paris, et qui ont freiné l’arrivée des pompiers. "Dans ce film, ce qu’on voit est à 98% la vérité. Une vérité invraisemblable, incroyable…mais vraie", conclut le réalisateur.