Le Mondial de l'automobile ouvre ce jeudi à la Porte de Versailles à Paris. A cette occasion, nous vous proposons cette semaine une série de reportages sur l'évolution de la manière de se déplacer à Paris et en Île-de-France. La fin d'Autolib', la féminisation du secteur automobile...
Épisode 1 : Gros plan sur les orphelins d'Autolib'
► Un reportage d'Isabelle Dupont avec Mustapha Tafnil
Trois mois que les petites voitures grises ont disparu et pour les anciens abonnés, il a fallu changer ses habitudes. "Lorsque j'ai eu mon permis, Autolib' c'était ma première voiture, elle était électrique. C'était plus simple pour moi" explique Lisa. Aujourd'hui sans Autolib' elle prend les transports en commun et elle trouve ça moins pratique. Nacho, lui, travaille dans l'audiovisuel avec toujours quelques kilos de matériel à transporter. Pour lui aussi, l'arrêt d'Autolib complique sa façon de circuler. Il utilise maintenant une appli de VTC, et il reconnaît que c'est un système beaucoup plus onéreux qu'Autolib'. Renoncer à sa voiture personnel au profit de la petite voiture grise, c'était le choix de Damien. Depuis quand il a besoin d'un véhicule, il teste les trois autres services d'autopartage existants, mais ils ne sont pas aussi pratiques, explique-t-il.
Épisode 2 : L’automobile au féminin
► Un reportage de Tania Watine, Louise Simondet et Pierre-Marie Noublanche.Les formations aux métiers de l'automobile et les entreprises recrutent de plus en plus de jeunes femmes. Au Garac, une école des métiers de l'automobile à Argenteuil, on compte 52 filles pour 1.300 garçons. "C'est en faisant nos preuves qu'après on arrive à se faire parmi les garçons", rapporte l'une d'elles. Elles sont de plus en plus nombreuses à être formées dans cette école, mais la femme garagiste n'est pas entrée les mœurs. "L'idée, c'est qu'on ne se retourne pas quand on voit une femme dans un atelier, il faut que cela devienne normal", explique ainsi Eugénie Jamy, la responsable du CFA de l'école.
Épisode 3 : A quoi ressemblera la voiture du futur ?
► Un reportage de Jean-Philippe Lemaire, Antoine Marguet et Jérôme Antignac.
A quoi ressembleront les voitures du futur ? On peut en avoir un aperçu avec le concept-car e-Legend de Peugeot : "On parle d'un véhicule 100% électrique. On peut déléguer notre conduite et passer en mode autonome. On pourra imaginer regarder un film à bord de son véhicule ou aller sur internet si on a besoin d'être ultra-connecté. On imagine que c'est quelque chose qui pourrait avoir lieu aux environs de 2025", raconte Matthias Hossann, responsable Concept Car Design Peugeot. Taxis ou véhicules de livraisons vont évoluer. "La définition d'un robot véhicule est qu'il vient au point où vous êtes et vous emmène au point où vous voulez aller. Pendant le trajet, vous avez du temps libre pour vous occuper comme vous le souhaitez", explique Christian Ledoux, directeur des Services de Mobilité Groupe Renault.
Épisode 4 : Les constructeurs français à la traîne dans l'électrique
► Un reportage d'Antoine Marguet, Yoann Dorion et Jérôme Antignac.
Sur les stands, les consommateurs ont encore du mal à trouver des voitures électriques ou même hybrides chez les constructeurs français. Pourtant les véhicules électrifiés seront de plus en plus présent chez les constructeurs français. En plus de la Zoé, Renault proposera une motorisation hybride sur la Clio, la Mégane et la Captur, mais pas avant 2020. Quant à Peugeot, après avoir été le spécialiste du diesel, le lion proposera des solutions hybrides sur ses modèles haut de gamme mais pas avant l'année prochaine.
Avec ce virage, les constructeurs français tentent de rattraper leur retard face aux marques qui ont misé sur l'hybride depuis longtemps comme Toyota. Si les consommateurs qui goutent aux voitures électriques ou hybrides restent une minorité - moins de 10% du marché - ils sont convaincus par cette technologie.