La Ville de Paris avait demandé à l'Etat de mettre en place ce vendredi 23 février, la circulation différenciée, fondée sur les différents niveaux de la vignette Crit'Air, car nous traversons un pic de pollution aux particules depuis deux jours déja. Le préfet de région a donné une réponse négative
"Nous traversons un épisode de pollution aux particules fines à Paris. Le seuil d'information est dépassé depuis plusieurs jours, nous sommes désormais en procédure d'alerte", avait argumenté Bruno Julliard, premier adjoint de la maire de Paris. Ce "pic de pollution est grave, et il se poursuivra si nous n'agissons pas maintenant. Avec Anne Hidalgo, nous demandons à l'Etat de prendre les mesures nécessaires, au premier rang desquelles dès demain la circulation différenciée en interdisant les véhicules les plus polluants".
La Ville de Paris avait demandé, hier jeudi 22 février, à l'Etat de mettre en place la circulation différenciée dans la capitale pour la journée de ce vendredi 23, en raison des pics actuels de pollution aux particules fines. Les prévisions pour la journée ne laissaient pas prévoir en effet de disparition de cette pollution.
Mais tard dans la soirée, le préfet de région a refusé de mettre en place la mesure.
Forfait antipollution de la région
En revanche, de son côté, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse avait décidé dès hier soir de déclencher le forfait "antipollution" sur l'ensemble du réseau de transports en commun francilien pour la journée de vendredi.
Ce forfait toutes zones, créé en 2017, permet à tous ceux qui ne sont pas des utilisateurs réguliers des transports en commun et n'ont pas de passe Navigo, de voyager au tarif de 3,80 euros pour la journée. Son objectif est "d'inciter les Franciliens à laisser leur véhicule au garage durant cet épisode de pollution".
Le coût de cette mesure est estimé à 500.000 euros par jour.