(75) Paris : la déferlante de la République en marche submerge le PS

En 2012 Paris voyait la vie en rose... mais ça c'était avant ! A l'issue de ce premier tour des législatives de 2017, le parti du nouveau président de la République, La République en Marche, arrive en tête de ce scrutin dans 14 circonscriptions.

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Invitée de journal du 19/20 de France 3 Paris Île-de-France, le 9 juin dernier, Valérie Pécresse (LR) déclarait sur notre antenne que " tout allait se jouer circonscription par circonscription…" Pas vraiment en fait ! Avec 15 circonscriptions pratiquement dans son escarcelle, dont une déjà acquise dès le premier tour, le parti du président de la République marche sur du velours. Pas vraiment une surprise dans ce département qui a placé Emmanuel Macron en tête de la présidentielle le 23 avril dernier.

La "vieille" droite fait pschitt dans la seconde !

La deuxième circonscription de la capitale, du député sortant François Fillon (LR), a été sous les feux de la rampe durant toute cette première période électorale. Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) a eu à lutter contre deux concurrents de droite, Henri Guaino (DVD), l'ex-plume de Nicolas Sarkozy, et Jean-Pierre Lecoq (DVD), l'actuel maire du 6ème arrondissement.

Mais avec 18,13% contre 41,81% pour Gilles Le Gendre (LREM) ça va être difficile pour la candidate LR. Quant à Henri Guaino crédité de 4,51% et Jean-Pierre Lecoq de 9,17 %... par ici la sortie !

Person/Simonnet : duel intéressant dans LA très convoitée 6ème circonscription

Certes Pierre Person (LREM), conseiller politique d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, arrive en tête avec 39,42%, mais vraisemblablement le plein de voix est fait ! Danielle Simonnet, la coordinatrice de la France insoumise, pourrait donc être, avec ses 18,83 %, une adversaire de taille.

Elle suit les traces de Jean-Luc Mélenchon, qui en mai dernier, lors de la présidentielle, avait fait un très beau score de deuxième dans cette circonscription avec 29 % des voix. Une résurgence des temps anciens ? En effet, si on se souvient bien, cette circonscription fut la dernière et l'unique circonscription de la gauche à Paris dans les années 90, lorsqu'un autre découpage électoral était en vigueur. Aujourd'hui, la 6ème circonscription de Paris s'étend à la fois sur une partie du 11ème arrondissement et une partie du 20ème arrondissement.

Cécile Duflot s’effondre dans la 6ème

La sortante, ici, se nomme Cécile Duflot, l'ancienne patronne des Verts et ancienne ministre du Logement. Elue en 2012, et largement, avec plus de 72 % des voix, grâce à une alliance et un accord de l'époque avec le PS, alors triomphant. Une situation qui n'a plus court aujourd'hui. Face aux 25 autres candidats qui étaient sur la ligne de départ avec elle, elle n’obtient que 14,69%. Elle est battue.

A l’est de la 16ème, ça déménage !

Un sacré coup dur pour le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis qui a été éliminé dès le premier tour, avec 8,6 % des voix de cette 16ème circonscription de Paris, dont il été député depuis 1997.
Loin, très loin devant, le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi (la République en marche), arrive en tête avec environ 38,08%, suivi par la candidate de La France insoumise, Sarah Legrain avec 20,84%. Tous deux sont donc qualifiés pour le second tour. Tous deux incarnent le « renouvellement », puisque jamais élus, dans les quartiers d'Amérique et du Pont-de-Flandre.

Bournazel/El Khomri : le duel fratricide de la 18ème !

A cheval sur les 9ème et 18ème arrondissements de la capitale, la 18ème circonscription verra s’affronter au seconde tour de ces élections législatives de 2017 Myriam El Khomri, l’ancienne ministre du Travail investie par le Parti socialiste, et Pierre-Yves Bournazel, investi par Les Républicains, l’un de ceux qui plaident, à droite, pour saisir "la main tendue" par Emmanuel Macron.
Et c’est bien ce qui fait LA particularité de ces élections législatives, dans cette circonscription de Paris : deux candidats qui se revendiquent de la majorité présidentielle. Invités de l’émission Dimanche en politique de France 3 Paris Île-de-France, le 4 juin dernier, la question qui fâche a été posée : "En cas de qualification de ces deux candidats pour le second tour, pourrait-il y avoir un désistement de l'un en faveur de l'autre ?" " Je veux que ce quinquennat réussise", a répondu Myriam El Khomri. "Je m'inscris dans un esprit constructif (...) Je me bats pour gagner. La question du désistement ne se pose pas. Je veux que la majorité présidentielle gagne", conclut l'ancienne ministre du Travail.

A cette réponse de Myriam El Khomri, Pierre-Yve Bournazel reproche le manque de clarté. "Si je ne suis pas en situation de gagner au second tour, j'appellerai à voter Myriam El Khomri parce qu'elle est moins éloignée de mes idées dans la majorité présidentielle que je souhaite pour le pays que Mme de Haas ou que M. Vannier ", poursuit-il.

 

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