Alors que certains services d'urgence sont saturés face à l'épidémie de bronchiolite, d'autres vont s'agrandir pour accueillir davantage de patients. C'est le cas à l'hôpital de Dourdan dans l'Essonne.
Des parents qui ne trouvent pas de médecin pour leurs enfants, des malades qui ont besoin d'être soignés pour vite retourner au travail, c'est le quotidien des urgences. En 20 ans, l'activité de l'hôpital Dourdan a doublé et les travaux ont débuté ce week-end pour augmenter la capacité d'accueil.
"Les patients pourront circuler beaucoup mieux, ce sera beaucoup plus fluide, le personnel pourra travailler dans de meilleures conditions. On augmente l'attractivité pour tout le monde [...], ça nous permettra aussi de recruter plus facilement."
Dr Christophe Jedrecy, chef de service des urgences à Dourdan
Des travaux qui s'élèvent à 4,5 millions d'euros et qui devraient permettre d'installer plus de lits en hospitalisation de courte durée. Dans ce désert médical, pour 250 000 habitants, cet hôpital de proximité est devenu la porte d'entrée du parcours de soins.
D'ici 2027, un bâtiment pour la gérontologie va également voir le jour. Des investissements importants, conséquence du Ségur de la santé mais aussi dû à une forte articulation entre l'offre de soins publics et privés.
D'ici cinq ans, à Dourdan, le service des urgences pourra accueillir jusqu'à 30 000 personnes par an.