Près d’une semaine après l’accident de la route impliquant Pierre Palmade en Seine-et-Marne, le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pour pédopornographie visant le comédien, suite à un signalement auprès de la police.
Alors que Pierre Palmade a été assigné à résidence à l'hôpital avec un bracelet électronique suite au grave accident impliquant l’humoriste, une enquête pour détention d'images à caractère pédopornographique visant le comédien a été ouverte samedi, confirme le parquet de Paris. L’ouverture de cette nouvelle affaire fait suite à un signalement, dont l’auteur a été entendu dimanche assez longuement par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM), d'après le ministère public.
L'avocate de l'humoriste, Me Céline Lasek, n'a pas souhaité s'exprimer auprès de l’AFP. D’après BFMTV, un homme "a contacté la police pour indiquer qu'il avait en sa possession des vidéos et des audios démontrant que Pierre Palmade détenait des images à caractère pédopornographiques". Les enquêteurs l'ont ainsi auditionné pour "vérifier la véracité de ses accusations".
Le domicile parisien du comédien a par ailleurs été perquisitionné dimanche après-midi, selon le parquet.
L'un des passagers de Pierre Palmade condamné peu avant l’accident pour trafic de stupéfiants
L’ouverture de cette enquête est annoncée après l’accident de la route survenu le 10 février sur la D372 au niveau de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), au cours duquel la voiture de Pierre Palmade - testé positif à la cocaïne - a percuté un véhicule. Dans le cadre de cette affaire, le comédien a été mis en examen notamment pour homicide involontaire. L’accident a fait trois blessés graves : un homme, son fils et sa belle-sœur enceinte, qui a perdu son bébé.
L'un des passagers de la voiture de Pierre Palmade avait par ailleurs été condamné le 2 février à 12 mois de prison assortis d'un sursis probatoire de trois ans pour des faits notamment de trafic de stupéfiants, selon une source judiciaire.
Ce jugement comprenait une interdiction de contact avec l'humoriste, mais "l'exécution provisoire n'a pas été prononcée" et "l'interdiction de contact n'était effective qu'à expiration du délai d'appel soit 10 jours après le prononcé du jugement", d’après cette même source. L'une des personnes condamnées a fait appel suite au jugement, entraînant un appel incident du parquet, et l’interdiction de contact n'était ainsi pas applicable au moment de l'accident de la route.
Avec AFP.