C'est en débarquant dans la capitale de la France que l'artiste prend son pseudonyme. Meneuse de revue, chanteuse et actrice, la Belge marquera Paris par sa bonne humeur et son immense talent.
Léonie Cooreman naît à Bruxelles, mais c’est à Paris qu’Annie Cordy voit le jour. Le 1er mai 1950, une jeune femme blonde de 22 ans débarque en France et devient meneuse de revue au Lido. C’est le directeur de ce dernier qui convainc celle qui a commencé comme chanteuse de standards américains de poser ses valises dans la capitale. À Paris, Léonie Cooreman devient donc Annie Cordy. 70 ans après, elle nous quitte des suites d’un malaise cardiaque en laissant derrière elle une immense carrière et de nombreux succès comme Tata Yoyo, Cho Ka Ka O et La Bonne du curé.
"La France est mon pays et la Belgique ma patrie", expliquait celle qui a également joué dans une quarantaine de films au cinéma. Dans la première partie de son histoire avec Paris et la France, Annie Cordy est donc meneuse de revue. Profession qu’elle avait débutée au Bœuf sur le Toit à Bruxelles. Au Lido, "Nini" rencontre dès 1951 celui qui deviendra son imprésario et son époux, François-Henri Bruno (1911-1989). Ils se marient le 3 février 1958 à Bièvres dans l’Essonne, ville dans laquelle le couple vivra dès 1960. L’année de son mariage, elle clame également son amour pour la ville Lumière en interprétant Paris Paname.