La secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux Victimes, Juliette Méadel a annoncé la création de "centres de résilience" destinés aux victimes des attentats. Paris fait partie des quatres villes qui les accueilleront. Nice, Toulon et Lyon sont également concernées.
L'annonce a été faite le 7 mars sur l'antenne de nos confrères d'Europe 1. Juliette Méadel, secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux Victimes veut créer des "centres de résilience"et une réserve citoyenne pour aider les victimes d'attentats et leurs familles, en particulier les enfants.
La décision a été prise avec le président de la République après avoir reçu un rapport sur le sujet de Françoise Rudetzki, fondatrice de SOS attentats.
#AideAuxVictimes
— Gouvernement (@gouvernementFR) 7 mars 2017
Création d'un centre de résilience pour mieux prendre en charge les traumatismes des victimes d'attentats pic.twitter.com/K70nT7uWW7
# Un suivi psychologique
Selon la secrétaire d'Etat, il s'agira d'un "lieu d'accueil avec des psychologues formés, des pédopsychiatres, parce qu'en France nous sommes sous-dotés en pédopsychiatres, et encore plus en pédopsychiatres formés aux psychotraumatismes. Et c'est grave de ne pas aider un enfant qui a vu un attentat parce que les séquelles risquent d'être considérables pour la suite de son existence."# Mobilisation des citoyens
Juliette Méadel souhaite également créer une réserve volontaire citoyenne, à l'image de ce qui se fait en Israël, où elle s'est rendue il y a quelques jours. "Ce sont des bénévoles qui viennent pour aider les victimes dans l'urgence au moment des attentats mais aussi après et sur le long terme", aa-t-elle rapporté. "L'aide aux victimes, ce n'est pas que l'indemnisation, c'est aussi l'accompagnement psychologique", a-t-elle dit.Cette annonce prend tout son après les attaques terroristes de masse perpétrées en France et au vu du nombre de victimes directes et indirectes. Quelque 2.800 personnes ont été reconnues victimes dans les attaques du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés. Plus de 2.100 demandes d'indemnisation ont été adressées au FGTI (Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme et
autres infractions) après l'attentat de Nice du 14 juillet 2016, qui a fait 84 morts et plus de 400 blessés. Parmi les victimes figurent de nombreux enfants.