Au PSG, trois semaines pour recoller les morceaux avant le match retour face à Dortmund

Les hommes de Thomas Tuchel entament dimanche soir face à Bordeaux en Ligue 1 leur opération reconstruction, entre peur à évacuer et système de jeu à retrouver après leur défaite en Ligue des champions contre Dortmund mardi.

Après sa défaite 2-1 face à Dortmund mardi dernier, le PSG sera-t-il capable de se relever pour espérer atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions ? Les hommes de Thomas Tuchel ont en tout cas trois semaines pour se préparer.

L'accueil de Bordeaux dimanche soir et Dijon au Parc des Princes en championnat, le déplacement à Lyon en demi-finale de Coupe de France, puis celui à Strasbourg de nouveau en L1 : quatre rendez-vous composent le programme des Parisiens d'ici le match retour de C1, prévu le 11 mars.Autant de rencontres où Paris, leader incontesté avec dix points d'avance sur Marseille, scrutera plutôt l'état moral et physique de ses troupes que son nombre d'unités au classement, surtout après les déclarations polémiques de Neymar sur la gestion par le club d'une blessure aux côtes, qui l'a privé de rythme dans la Ruhr. "C'est dans notre tête, dans la tête des joueurs, on a envie de jouer (le match retour) le plus vite possible. Mais on a d'abord des matches à préparer, on doit regagner confiance et on ne peut donc pas trop penser au match retour", a expliqué l'entraîneur Thomas Tuchel samedi.

Absences et méformes à gérer

Entre les récentes grandes difficultés du capitaine Thiago Silva, le manque de rythme de Neymar, Marquinhos et Juan Bernat, les suspensions pour le match retour de Thomas Meunier et surtout Marco Verratti, les points chauds de l'effectif sont nombreux. Neymar ? "On a tourné la page de cette décision (de ne pas l'avoir fait jouer avant Dortmund)", a assuré Tuchel, sans cacher que, "si possible", le Brésilien disposera d'un maximum de temps de jeu d'ici le 11 mars. Les suspensions du match retour ? L'entraîneur a affirmé qu'il testera ses options d'ici là. Positionner son compatriote Thilo Kehrer à droite de la défense, poste où il n'a pas été titularisé depuis le mois d'août, peut s'avérer important pour permettre au jeune défenseur de retrouver ses repères. Cela tombe bien, Meunier est "malade" et forfait contre Bordeaux, comme Colin Dagba, l'autre latéral droit, toujours blessé. Au milieu, Tuchel pourra tester la configuration de son équipe privée de Verratti la semaine prochaine contre Dijon, où l'Italien sera, là aussi, suspendu. Leandro Paredes, une alternative au milieu de terrain même s'il n'a pas été emmené en Allemagne, est aussi en quête de minutes.

Quant au système de jeu, il sera particulièrement scruté, après le rétropédalage à Dortmund de Tuchel, l'Allemand alignant trois défenseurs centraux et se privant de Mauro Icardi alors qu'il avait joué plusieurs mois en 4-4-2 avec ses "Quatre Fantastiques" (Neymar-Mbappé-Icardi-Di Maria).

Un groupe à apaiser

Probablement plus étudié encore, l'état d'esprit général de l'équipe. Que restera-t-il de ce groupe qui a joué "avec trop de peur" face au "Mur jaune" de Dortmund, comme l'ont répété plusieurs acteurs du match après le coup de sifflet final ? "On est des grands joueurs habitués à jouer des grands matches, certains d'entre nous ont été champions du monde. Tu ne peux pas dire que ces joueurs ont peur de jouer des grands matches", a asséné Marquinhos samedi, assurant que "la meilleure réponse, c'est le terrain". ​​​​​​​Quant aux nombreuses vidéos ayant circulé vendredi sur les réseaux sociaux, montrant la plupart des titulaires célébrant à grands renforts de pas de danse, torses dénudés et généreuses accolades l'anniversaire d'Angel Di Maria, Edinson Cavani et Mauro Icardi jeudi soir, elles ont "vraiment surpris" Tuchel, visiblement dépité en conférence de presse, mais seront gérées "en interne". Au moins, elles auront rassuré quant au moral des troupes. Or, du moral, il en faudra contre le Borussia.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité