Au Trocadéro, près de 500 policiers en colère

La quatrième manifestation nocturne des policiers, esplanade du Trocadéro, à Paris.
Pour la quatrième nuit d'affilée, les policiers en colère ont manifesté à Paris, de l'esplanade du Trocadéro, jusqu'aux Champs-Elysées. Les policiers protestent contre leurs conditions de travail et les violences dont ils sont les cibles. Une délégation doit être reçue vendredi, place Beauvau.

Pour la quatrième nuit d'affilée, les policiers en colère ont manifesté à Paris, de l'esplanade du Trocadéro, jusqu'aux Champs-Elysées. Les policiers protestent contre leurs conditions de travail et les violences dont ils sont les cibles. Une délégation doit être reçue vendredi, place Beauvau.

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Près de 500 policiers ont de nouveau manifesté dans la nuit de jeudi à vendredi, sur l'esplanade du Trocadéro, à Paris, avant de prendre la direction des Champs-Elysées. Ils protestent contre leurs conditions de travail et dénoncent les violences dont ils sont les cibles au quotidien.

Jeudi soir, les policiers ont entonné la Marseillaise, avant de se diriger vers les Champs-Elysées. Les manifestants ont alors tenté de rejoindre le ministère de l'Intérieur, place Beauvau, mais ont été bloqués par les gendarmes.

Quatrième nuit de mobilisation

Il s'agit de la quatrième soirée d'affilée de mobilisation des policiers, depuis la manifestation spontanée de lundi, sur les Champs-Elysées. Une manifestation pour laquelle des sanctions pourraient être prises par la Direction générale de la police nationale contre les participants, après enquête de la police des polices.

Après l'attaque au cocktail Molotov d'un véhicule de police, à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, qui a fait quatre blessés, dont deux grave, le 8 octobre dernier, les policiers sont à cran. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées et les violences.

Une délégation de syndicats avait été reçue par le ministre de l'Intérieur mercredi. A l'issue de cette réunion, le gouvernement s'est engagée à des "concertations" sur l'exercice du métier de policier. Pas de quoi satisfaire la base : une manifestation, la troisième nocturne de la semaine, a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, de la place de la république aux Champs-Elysées, en présence d'environ 300 policiers.
Le directeur général de la police nationale, Jean-Michel Falcone, a indiqué qu'il ferait des propositions à Bernard Cazeneuve "la semaine prochaine".

François Hollande recevra les manifestants lundi

"Je recevrai les organisations représentatives de policiers dans le début de semaine", a indiqué le chef de l'Etat, jugeant "important (de) donner une perspective et une réponse immédiate" au mouvement des policiers.

De son côté, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a promis "la plus grande fermeté" envers ceux qui s'en prennent aux fonctionnaires de police.

Vendredi, vers une heure du matin, la quatrième manifestation des policiers, à Paris, s'est finalement dispersée dans le calme. Une délégation doit être reçue dans la matinée au ministère de l'Intérieur.


Un appel à manifester tous les mardis
Une intersyndicale regroupant Alliance, Synergie Officiers, l'Unsa, des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ou encore la CFE-CGC, appelle à des "rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13 heures à 13 heures 30 pour réclamer notamment la révision des règles de la légitime défense.
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