La crise sanitaire est venue chambouler les certitudes concernant les déplacements des Franciliens. L'essor du vélo en particulier est un fait marquant de ces derniers mois. David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des transports et des mobilités, répond à Parigo.
Le vélo est sans doute le transport qui a le plus bénéficié de la crise sanitaire avec une hausse à deux chiffres de son utilisation dans la capitale. La mairie a entrepris la création de dizaines de kilomètres de pistes cyclables provisoires appelées "coronapistes". Vont-elles être pérennisées ? La réponse avec l'adjoint à la maire de Paris (EELV) en charge des transports et des mobilités, David Belliard.
Quel avenir pour les coronapistes ?
David Belliard : La priorité, c'est d'abord de terminer les coronapistes, ces pistes qui sont éphémères et ont été faites pendant la crise sanitaire et qui connaissent un succès important. Ce que l'on veut faire, c'est pérenniser.Il faut que l'on aille vers des aménagements qui soient plus sécurisants. Des aménagements légers la plupart du temps avec des installations de bordures, de meilleures signalisations.
La gratuité pour les mineurs parisiens dans les transports ne risque pas d'accentuer les inégalités avec ceux qui n'habitent pas la capitale ?
On va se battre pour que cette gratuité ne soit pas uniquement pour les Parisiens et les Parisiennes. La gratuité pour les jeunes est un acte social, de solidarité. C'est aussi un signe de soutien aux transports publics. Parce que notre politique vise à développer la marche à pied, les vélos, les cyclistes, mais aussi les transports en commun en permettant l'accessibilité des jeunes et notamment ceux les moins favorisés.► Voir l'entretien en intégralité dans Parigo :