Les associations constatent depuis quelques jours une montée de la tension autour du centre humanitaire de la porte de La Chapelle, à Paris. En cause : le manque de place d'orientations en région, et l'installation d'exilés plus nombreux autour du centre parisien.
"C'est tendu depuis une semaine." "Depuis deux semaines, il y a plus de monde. C'est tendu." Porte de La Chapelle, à Paris, travailleurs associatifs, policiers constatent une montée de la tension autour du centre humanitaire. En cause : les places d'orientation qui manquent en régions, ce qui menace de gripper le dispositif censé régler le problème des campements et crée un climat "tendu" parmi les nombreux exilés installés aux alentours.
En trois mois de fonctionnement, le centre a accueilli plus de 5.000 personnes, dont 40 % d'Afghans et 30 % de Soudanais. Mais ces derniers jours, une même inquiétude revient sur le terrain. "Les Soudanais et les Afghans (...) ne sont pas des copains", selon une source policière rapportée par l'AFP. "C'est compliqué", estime de son côté Ivan, de l'association Utopia 56, en charge de l'accueil des migrants.