Le cirque Romanès en grande difficulté financière dénonce le racisme dont il est victime

Le cirque Romanès va devoir démonter son chapiteau Porte Maillot et a présenté son dernier spectacle à Paris le 30 mai dernier. Le dernier cirque tzigane au monde rend responsable le climat actuel et dénonce un racisme de plus en plus important.

À quelques pas de la porte Maillot, la troupe du cirque Romanès répète sous son chapiteau, après une saison particulièrement difficile due à une fréquentation en baisse. "Nous sommes un peu trop près des Champs-Élysées et beaucoup de gens pensaient que les gilets jaunes venaient jusqu'ici. Je n'ai rien contre eux mais ils nous ont fait du tort", affirme Alexandre Romanès, co-fondateur du cirque.

À cela s'ajoute une nouvelle difficulté. Chaque été, les Romanès partent en tournée en région. Mais cette année, ils n'ont pas encore trouvé de ville pour les accueillir. "Strasbourg, par exemple, nous a répondu que l'on ne leur correspondait pas alors qu'ils accueillent de grands cirques avec des animaux. Nous n'en avons pas", déplore Délia Romanès, cofondatrice du cirque.

Intervenants : Alexandre Romanès, co-fondateur du cirque Romanès; Délia Romanès, cofondatrice du cirque Romanès ©France 3 Paris - Île-de-France
 

Le cirque victime de racisme ?

Le cirque est pourtant reconnu internationalement. "Le problème, je n'en vois qu'un : c'est l'appellation tzigane", dénonce Alexandre Romanès. "Nous sommes visés aussi par le racisme dont font l'objet les tziganes en France et dans le monde. Je ne sais pas pourquoi. Le cirque Romanès est le seul et dernier qui existe dans le monde et c'est la France qui l'a", poursuit Délia Romanès.

Installé depuis 25 ans à Paris, le cirque Romanès pourra au moins compter sur la capitale pour  continuer à mettre en lumière la culture tzigane.
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