La préfecture de police de Paris a pris deux arrêtés pour interdire toute manifestation autour de la célèbre avenue invoquant la "menace très élevée" et "des actes de nature terroriste".
Lundi, la commémoration de l'armistice du 8 mai 1945 sera placée sous haute surveillance à Paris, la préfecture de police ayant interdit de manifester dans un large périmètre autour des Champs-Élysées.
Les deux arrêtés publiés vendredi soir sont motivés par le fait que cette commémoration, qui réunit autour du président Emmanuel Macron des membres du gouvernement et des personnalités politiques, est "susceptible de constituer", dans "le contexte actuel de menace très élevée, une cible privilégiée et symbolique pour des actes de nature terroriste".
Ils instituent un très large périmètre autour des Champs-Élysées, à l'intérieur duquel toute manifestation "revendicative" est interdite, de même que les rassemblements "non déclarés". Les arrêtés listent les peines encourues en cas d'infractions à ces arrêtés.
Manifestations et "casserolades"
Le président Emmanuel Macron doit remonter l'avenue des Champs-Élysées à bord d'un véhicule encadré par des gardes républicains à cheval, jusqu'à l'Arc de Triomphe où il ira ranimer la flamme de la tombe du soldat inconnu.
Depuis l'adoption de la loi sur la réforme controversée des retraites par le recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote des parlementaires, le président et les membres du gouvernement sont l'objet de manifestations et de "casserolades" à chacune de leur sortie.
Source : AFP