La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, a déposé un bouquet de fleurs blanches samedi en face de la terrasse du bar Le Carillon, en hommage aux victimes des attentats du 13-Novembre 2015 à Paris. D'autres hommages ont eu lieu à Paris et à Saint-Denis.
Accompagnée de son mari, Doug Emhoff, Mme Harris, qui achève samedi une visite de quatre jours en France, a déposé peu après midi, un bouquet au pied de la plaque qui rend hommage aux victimes des fusillades sur les terrasses du Carillon et du restaurant le Petit Cambodge (Xe arrondissement) avant de se recueillir quelques instants. Elle a ensuite traversé la rue pour entrer brièvement dans le Carillon.
La vice-présidente est venue sceller à Paris la réconciliation franco-américaine après une grave crise à propos d'un contrat de sous-marins australiens.
Un peu plus tôt dans la matinée, ces deux établissements du Xe arrondissement avaient eu la visite du Premier ministre français Jean Castex et de la maire de Paris Anne Hidalgo, venus se recueillir six ans après les attentats qui ont fait 130 morts à Saint-Denis et dans la capitale.
Minute de silence avant le match France-Kazakhstan
Jean Castex et Anne Hidalgo avaient entamé leur tournée d'hommages par un dépôt de gerbe suivi d'une minute de silence devant le Stade de France, avant de prendre la direction des terrasses de cafés et du Bataclan à Paris, où des commandos téléguidés par le groupe Etat islamique (EI) avaient tué 130 personnes et fait plus de 350 blessés en 2015, semant l'effroi dans le pays.
Cette série d'hommages s'achèvera en soirée avec la minute de silence qui doit être observée juste avant le coup d'envoi du match France-Kazakhstan (20h45) au Stade de France.
Devant le Bataclan, les rescapés et les proches des victimes ont écouté avec émotion résonner sous la grisaille le nom de chacune des 90 personnes qui ont péri dans la salle de concert.
Après une cérémonie sans public en 2020 à cause de la pandémie, la commémoration paraît plus importante que jamais, en parallèle d'un procès historique qui ravive depuis septembre avec force détails le souvenir de l'attaque terroriste la plus meurtrière jamais commise en France.