Conflit Israël-Palestine : une marche "silencieuse" pour la paix suivie par 500 personnalités du monde de la culture organisée à Paris ce dimanche

Une marche "silencieuse" et "pacifiste" partira à 14 heures de l'Institut du monde arabe, organisée par le collectif "Une Autre Voix".

"Depuis le 7 octobre 2023, l'horreur et la souffrance déchirent Palestiniens et Israéliens selon une mathématique monstrueuse qui dure depuis longtemps." Dans une tribune signée par 500 personnalités du monde la culture comme Julie Gayet, Isabelle Adjani ou encore Manu Payet, le collectif "Une Autre Voix" appelle à l'"union" et à la paix dans le contexte de guerre entre Israël et le Hamas. 

"Aujourd’hui le monde est dramatiquement divisé. Aujourd’hui nos rues sont divisées. Une vague immense de haine s’y installe peu à peu et tous les jours actes antisémites et violences en tous genres surgissent dans nos vies", écrit le collectif dans sa tribune. 

Une marche silencieuse et apolitique 

C'est pourquoi le collectif "Une Autre Voix", présidé par l'actrice Lubna Azabal, organise une marche "silencieuse, solidaire, humaniste et pacifique" ce dimanche 19 novembre, qui s'élancera à 14 heures de l'Institut du monde arabe dans le 5e arrondissement en présence des 500 signataires.

Le cortège se dirigera vers le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme en direction de la place des Arts et métiers. Une marche sans "revendication politique", ni "slogan", où "drapeaux blancs et mouchoirs blancs sont les bienvenus". 

Refuser les "injonctions à choisir son camp"

Critiquées pour leur silence face à la guerre Israël-Hamas, les personnalités de la culture ont choisi de manifester "en silence", "une autre façon de s'exprimer parce qu'on n'y arrive pas", a résumé sur France 5 l'actrice Julie Gayet, membre du collectif.

"On a l'envie de pouvoir exprimer notre tristesse et notre sidération depuis le 7 octobre. L'idée est d'avoir une autre voix, de ne pas choisir un camp à détester", a-t-elle souligné sur RTL. 
Lubna Azabal, qui dénonce également "les injonctions à choisir son camp", a reconnu avoir eu du mal à attirer les jeunes visages de la musique et du cinéma qui "ont peur de perdre" leurs abonnés sur les réseaux sociaux et "être étiquetés y compris dans le cadre d'une initiative aussi fédératrice". 

"Je ne veux pas laisser la haine l'emporter, et c'est justement le sens" de cette marche, a pour sa part déclaré au Parisien la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui qui a perdu deux membres de sa famille dans les attaques perpétrées le 7 octobre en Israël et sans nouvelles de trois proches pris en otage. 

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