Covid-19 : Anne Hidalgo propose d'ouvrir la vaccination à "tous ceux qui le veulent"

Alors que la maire de Paris a proposé de "débrider" la vaccination afin de "l'ouvrir à tous" ceux qui le souhaitent, le gouvernement a pointé "le nombre de doses".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Est-on aujourd’hui en capacité de "débrider" la vaccination ? C’est en tout cas ce qu’a proposé Anne Hidalgo, pour rendre la campagne "plus efficace". "Que toutes celles et ceux qui veulent puissent le faire", a ainsi affirmé la maire PS de Paris ce dimanche à Europe1/CNews/Les Echos.

"Il faut bien sûr tenir compte des antécédents médicaux" et "vacciner les plus de 75 ans" qui "doivent être prioritaires", mais "il faut ouvrir à tous les autres", a poursuivi l’élue, plaidant pour "la vaccination de tous ceux qui travaillent en lien avec les enfants". Mais "en Seine-Saint-Denis et dans les quartiers populaires à Paris, ce sont les premières lignes, ceux qui travaillent dans les supermarchés, dans nos services publics, nos agents qui font le nettoyage des rues, les policiers (...) qui doivent pouvoir aussi bénéficier du vaccin", a ajouté l’édile.

"On nous dit que les doses sont là, a affirmé Anne Hidalgo. Je n'ai pas de raison de mettre en doute cette parole officielle. Ne nous faisons pas prendre de court, organisons dès maintenant des centres de vaccination qui puissent accueillir très massivement tous les Français."

"Ce qui bride aujourd'hui la vaccination en France et partout dans le monde, c'est le nombre de doses"

De son côté, Gabriel Attal a vite répondu sur BFMTV en rappelant que "ce qui bride aujourd'hui la vaccination en France et partout dans le monde, c'est le nombre de doses". "Aucun pays n'a encore la capacité de vacciner toute sa population", a affirmé le porte-parole du gouvernement, en continuant à plaider pour une vaccination en priorité des groupes de population les plus vulnérables.

Valérie Pécresse (Libres !), la présidente de la région Île-de-France, a, elle, affirmé que "les critères retenus par le gouvernement ne sont pas les bons" alors qu'"il faut que la vaccination aille beaucoup plus vite". Et ce, en soulignant que l'Île-de-France "est la région la plus touchée et celle où on vaccine le moins": "Il faut distribuer les vaccins en fonction du nombre de personnes à risque" et "des hospitalisations" c'est-à-dire là "où le virus circule".

Quant à Christian Jacob, président de Les Républicains et député de Seine-et-Marne, l’élu a déploré dans le JDD "l'échec" du gouvernement "à tester, à isoler, à vacciner", qualifiant Emmanuel Macron de "chef de guerre (…) défaillant".

De son côté, le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière avait estimé ce dimanche matin sur Franceinfo qu'"il ne faut pas seulement avoir le critère de l'âge des habitants, mais aussi tenir compte du fait que les habitants de mon département sont aussi ces premiers de corvée, qui vont travailler, ceux qui se déplacent" et "en tenir compte" dans la vaccination.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information