Ses costumes sont faits main et made in Paris. Solène Lescouët, ses jupes écossaises et son côté punk habillent des stars de pop. Toki Woki est parti à sa rencontre au cœur de son showroom.
Lewis OfMan, Mohamed Bourouissa, Clarck Ayessa, Kevis Manzi et Jean-François Chaput, cette semaine, dans Toki Woki, les artistes et les grands noms sont légion. Parmi eux et surtout parmi elles, Solène Lescouët, reine du punk et des collections piquantes et bouffantes.
Dans son showroom, la couturière revient sur son parcours. D'abord petite fille, attirée par l'art mais pas spécialement par la mode, elle s'est toujours sentie différente de ses camarades de classe, "j'étais quand même aussi quelqu'un de bizarre à l'école, je n'avais pas trop d'amis".
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Aujourd'hui, Solène Lescouët a bien retenu ses cours d'histoire et mélange aisément le punk avec la Renaissance. La preuve sur les cintres où l'on voit fleurir un peu partout d'énormes collerettes, la signature de la créatrice. "J'aime bien utiliser les collerettes et je les réutilise à chaque collection, chaque saison, dans différents tissus, matières, taille, proportions. En fait, tout ce qui est vraiment théâtre, faire passer une histoire, dans le vêtement et un message, c'est vraiment mon truc dans la mode".
Fan de Nina Hagen, reine du punk à Berlin dans les années 70 et de Patti Smith, elle s'inspire également de Vivienne Westwood dans ses volumes et ses créations aux angles droits resserrés à la taille. Solène Lescouët aime bousculer les classiques, elle a récemment réalisé une collection entièrement rose inspirée du ballet des Contes d'Hoffmann. On y retrouve évidemment la précieuse collerette.
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À chaque saison, les collections changent de couleurs mais le processus de création, lui, ne bouge pas : "Je ne suis pas vraiment dans le fait de produire en énormes quantités. Non, moi c'est vraiment le savoir-faire. [...]À chaque collection, les matières changent, les couleurs, les inspi. Mais je travaille souvent avec un fournisseur qui est en Italie, m'envoie des échantillons et ensuite je sélectionne mes favoris, tous ceux qui vont rentrer le plus dans le thème de la collection. [...] Tout est fait en France, à Paris. Moi surtout aussi j'aime bien habiller les artistes, les chanteuses, les chanteurs plus que la rue et les vêtements banals".
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Pas de banalité donc pour celle qui a récemment fait plusieurs couvertures dont celle de Vogue Portugal en 2023.
Retrouvez les interviews de Lewis Ofman, Mohamed Bourouissa, Clarck Ayessa, Kevis Manzi et Jean-François Chaput dans Toki Woki, ce mercredi à 23.50 sur France 3 Paris Île-de-France et en replay sur france.tv/idf