Une dizaine de rassemblements sont prévus dans l'Hexagone, et la Tour Eiffel et l'Assemblée nationale seront illuminées dans la soirée aux couleurs du drapeau d'Israël.
En tête du cortège, les manifestants portaient une banderole sur laquelle était inscrit "Terrorisme, ici, là-bas, même combat, soutien a Israël". Certains manifestants étaient drapés dans un drapeau israélien, d'autres brandissent un panneau "Solidaires avec Israël contre le terrorisme".
La marche partira est partie à 18h30 de la place Victor-Hugo dans le 16e arrondissement, vers la place du Trocadéro. Le Crif avait appelé "tous les amis d'Israël" à une "marche de solidarité" lundi à Paris, à laquelle se sont jointes plusieurs associations comme la Licra et SOS Racisme.
Personnalités politiques présentes
Plusieurs personnalités politiques étaient présentes au rassemblement parisien, à l'appel notamment du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Olivier Véran, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, les présidents des régions Ile-de-France Valérie Pécresse, Hauts-de-France Xavier Bertrand, et Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez.
Étaient également présents l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni, ainsi que le président du parti LR, Eric Ciotti.
Sécurisation de lieux juifs en France
"Toucher un juif, c'est toucher toute la République", a assuré ce lundi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en soulignant la "grande fermeté de l'État", avec "des milliers de policiers, de gendarmes et de militaires" mobilisés pour sécuriser écoles et lieux de culte notamment.
Depuis samedi "une vingtaine de faits antisémites ont été recensés", et "dix personnes" interpellées soit pour "des propos antisémites, ou parce qu'elles ont menacé des lieux de cultes ou des personnes qui sortaient de ces lieux de culte", a ajouté le ministre.
Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a de son côté dit son "soulagement de voir que le ministre prend les mesures nécessaires" dans un climat qu'il a qualifié d'"inflammable".
Crainte d'une importation du conflit
"Nous savons que tous les conflits au Proche orient finissent par se traduire mécaniquement par une hausse des actes antisémites en France", a-t-il ajouté.
"Il y a un temps d'union, qu'on espère voir de manière très large dans la marche qu'a initiée le Crif", a de son côté affirmé le Grand rabbin de France Haim Korsia.
Des rassemblements sont également prévus en régions. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Nice, en début d'après-midi, devant l'Hôtel de Ville orné d'un grand drapeau israélien, à l'appel du maire Christian Estrosi (Horizons). D'autres rassemblements étaient attendus en soirée à Strasbourg, Nancy, Tours, Lille, Montpellier, Marseille et Bordeaux.