La maire de Paris a annoncé que la Tour Eiffel serait éteinte ce dimanche soir "en solidarité avec les victimes israéliennes". En deux jours, ces attaques ont déjà fait des centaines de morts.
La Tour Eiffel ne scintillera pas ce dimanche soir. "J'ai décidé que la Tour Eiffel serait éteinte à 23h en solidarité avec les victimes israéliennes suite aux attaques menées par le Hamas", a indiqué Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, sur X (anciennement Twitter) ce samedi.
La maire de Paris a ajouté que la Tour Eiffel "sera éclairée dès demain soir (lundi, ndlr) aux couleurs du drapeau israélien."
D'autres capitales ou mégalopoles ont également décidé de telles mesures. La porte de Brandebourg, symbole de la capitale allemande, a été illuminée aux couleurs du drapeau d'Israël tout comme l'Empire State Building à New York.
Centaines de morts des deux côtés
Ce samedi, le Hamas a lancé une offensive spectaculaire contre Israël depuis Gaza. Elle a déjà fait des centaines de morts de part et d'autre.
Le Hamas a attaqué samedi matin Israël par surprise, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien, où il a aussi capturé un nombre important de civils et militaires. Le site d'information israélien en ligne Ynet avance "une estimation d'une centaine de personnes [...] enlevées" alors que les autorités n'avancent encore aucun chiffre.
Un direct est disponible sur franceinfo pour suivre la situation.
"La première phase est en train de s'achever [...] par l'élimination de la grande majorité des forces ennemies qui se sont infiltrées sur notre territoire", a, quant à lui, déclaré le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué avant l'aube à propos de l'offensive du Hamas.
Profitant de l'effet de surprise, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l'imposante barrière érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.
Il s'agit de l'escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies.
Les combats ont fait "plus de 200 morts" et "plus de 1 000 blessés" côté israélien, selon l'armée qui a accusé le Hamas d'avoir "massacré des civils" jusque dans leurs maisons.
Dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis samedi des dizaines de frappes aériennes en représailles, la Hamas a dénombré 256 morts et 1 788 blessés.