Des taggeurs interpellés après avoir été repérés sur le net

Les trois taggeurs avaient pour habitude de s'exhiber devant leurs oeuvres - peintes sur des rames SNCF et RATP - sur des vidéos publiés sur Youtube. C'est grâce à ces vidéos que la police a pu les interpeller

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Trois hommes soupçonnés d'avoir tagué et dégradé de nombreuses rames de métro et RER en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi 5 mai 2014, identifiés grâce aux vidéos de leurs exploits postés sur internet, selon l'AFP citant une source policière.

Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d'agglomération parisienne, ils sont soupçonnés d'avoir dégradé pour près de 200.000 euros de rames appartenant à la RATP et à la SNCF. L'affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013 après avoir remarqué sur YouTube une vidéo où des taggeurs, masqués, dansaient devant des rames du métro parisien en revendiquant leurs gestes. Les enquêteurs saisis de l'affaire ont ensuite découvert d'autres vidéos dans lesquelles deux personnages récurrents apparaissaient, dont l'un surnommé "Boris", un Bulgare de 25 ans connu des services de police pour d'autres affaires de tags, de dégradations et de port d'armes. Une femme apparaissait aussi régulièrement à leurs côtés, surnommée elle "Theme X". Le diffuseur de ces vidéos se faisait appeler "Jacques Mesrine", nom de l'ex ennemi public N.1 tué par la police en novembre 1979 à Paris. Un troisième homme a été identifié par les enquêteurs qui, en filant notamment la jeune femme, sont parvenus à "loger" les trois personnages principaux à Paris, selon cette source policière.

Les trois hommes ont été arrêtés lundi matin, pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires en réunion", a assuré cette source. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture et d'autres vidéos de scènes de tags.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information