Dans la série des jeux que vous ne verrez pas aux Jeux Olympiques et Paralympiques cette année, j'ai testé pour vous le kin-ball. Un sport d'équipe avec un très gros ballon. Quand vous l'avez sur la tête, vous vous prenez pour Atlas, vous savez ce Dieu Grec qui porte le monde sur ces épaules.
En voilà un drôle de sport, avec son ballon géant et ses règles hors normes. Le Kin-Ball a été inventé au Québec par Mario Demers, un professeur d'éducation physique, dans les années 1980. L'idée était de créer un sport inclusif, où tous les participants pourraient jouer, peu importe leur âge, leur condition physique ou leur niveau de compétence. Le nom "Kin-Ball" provient de la contraction des mots "kinésiologie" et "ballon".
La particularité, c'est donc le ballon avec son 1,22 mètre de diamètre difficile à attraper et qui nécessite d'avoir l'esprit d'équipe pour le manier.
Le Kin-Ball se joue avec trois équipes de quatre joueurs sur un terrain de 20 mètres de côté. Une équipe offensive va tenter de faire rebondir le ballon chez l'une des deux équipes adverses. Les équipes défensives doivent alors rattraper le ballon avant qu'il ne touche le sol. Si elles y parviennent, l'équipe offensive perd un point. Si le ballon touche le sol, l'équipe défensive qui aurait dû le rattraper perd un point. Le jeu se poursuit ainsi, avec rotation des rôles, jusqu'à ce qu'une équipe atteigne un certain nombre de points déterminé en début de partie.
Le Kin-Ball est un sport ouvert à tous, enfants comme adultes, hommes comme femmes. Il développe des compétences telles que la coordination, l'agilité, la communication et l'esprit d'équipe car chaque joueur joue un rôle essentiel.
Le Kin-Ball à pas mal d'adeptes en Ile de France. Plusieurs clubs proposent des séances d'initiation et d'entraînement à ce sport original qui permet de se dépenser tout en s'amusant.