Une étude menée par l'entreprise TomTom révèle que les embouteillages sont responsables de 13 % des émissions de CO2 à Paris en 2020.
Les embouteillages seraient responsables d'une partie des émissions de CO2 dans la capitale en 2021. C'est ce que révèle une étude menée par l'entreprise spécialisée dans les technologies de géolocalisation, TomTom. "En région parisienne, le trafic routier a produit 13,8 mégatonnes de CO2 en 2021", apprend-on dans cette étude publiée ce mercredi. Parmi ces 13,8 mégatonnes, 13,4 % sont le résultat direct de la congestion précise l'entreprise.
En cause, le diesel
L'étude pointe du doigt les véhicules qui roulent au diesel. Ceux-ci représentent une part encore importante des véhicules conduits en région parisienne. "Nous estimons que les diesels composent environ les trois-quarts des véhicules présents à Paris puisque 71 % du parc automobile parisien est au diesel" explique Vincent Martinier, directeur marketing chez TomTom.
Un coût environnemental plus important à Paris que dans d'autres capitales européennes
Dans le cadre de cette étude, TomTom a également calculé, le coût environnemental moyen des véhicules dans trois autres grandes capitales européennes : Londres, Amsterdam et Berlin.
L'étude évalue l'efficacité énergétique des véhicules dans chacune des capitales en établissant une moyenne des émissions de CO2 de chaque véhicule roulant pour 100 kilomètres parcourus.
Des quatre métropoles, Paris est celle où l'efficacité énergétique est la moins bonne. En effet, les automobilistes parisiens consomment en moyenne 26,6 kg de CO2 tous les 100 km. En revanche, c'est Londres qui est le plus mauvais élève, les embouteillages occasionnent 15 % des émissions de CO2.
Ces chiffres sont tout de même à nuancer, car la capitale anglaise possède un parc automobile plus important en surface et en nombre de véhicules que les autres capitales étudiées.
La solution pour limiter les émissions : l'électrique
Les responsables de TomTom établissent qu'une des solutions pour réduire les émissions des véhicules serait un passage progressif à l'électrique. En effet, ils estiment "qu'une augmentation de 1 % de la proportion des véhicules électriques dans le trafic permettrait de réduire les émissions de CO2 de 143 000 tonnes par an".
Selon TomTom, la proportion de voitures électriques sur l'ensemble des véhicules roulants du parc automobile parisien s'élève à 4 %.