12 immeubles touchés par l'explosion du samedi 12 janvier sont toujours interdits d'accès. Certains immeubles devront sans doute être démolis. Pour les autres, les travaux de consolidation risquent de prendre des mois.
L'attente est devenue insupportable pour les sinistrés. Certains sont hébergés chez des amis, d'autres à l'hôtel, comme Victor Haumesser, un locataire de la rue de Trévise."On a été pris en charge par notre assurance. Où on allait à l'hôtel ou chez des amis pour être hébergé. Là on sait que l'on a un toit, mais après il faudra que l'on voit. La mairie nous a dit qu'ils allaient voir pour des solutions d'hébergement à partir du moment où l'assurance ne prendra plus en charge."
Des commerçants
Dans le quartier, 70 commerçants ont été impactés par l'explosion. Certains ont tout perdu, d'autres sont fermés sans eau ni gaz. Raymond Haddad, un restaurateur, ne sait pas quand il pourra reprendre ses activités."On nous a promis aujourd'hui de nous remettre le gaz pour essayer de travailler. On a eu toutes nos vitrines brisées et deux fenêtres explosées au premier étage. Même nous on est explosé, ce n'est pas facile."L'onde de choc a fragilisé les immeubles aux alentours. Sept sont en péril imminent et cinq en péril provisoire et sont inaccessibles. "Je suis en lien avec les grands opérateurs privés qui ont décidé de mettre en place un dispositif au sein de leur entreprise pour faciliter l'offre de logement pour un certain nombre de familles."
Quelques longs mois seront nécessaires pour redonner vie à ce quartier sinistré.