Explosion rue de Trévise à Paris : "j'espère un jour connaître la vérité sur ce drame"

Un an après l'explosion rue de Trévise due à une rupture de canalisation de gaz, une messe et une cérémonie en mémoire des victimes a eu lieu ce dimanche 12 janvier.

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Pour les victimes, le drame est marqué parfois dans leur chair, mais pour tous dans leur mémoire. Une messe à l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile suivie d'une cérémonie rue de Trévise (préparée par la mairie du IXe arrondissement) a été organisée en leur hommage ce dimanche 12 janvier, un an jour pour jour après l'explosion d'une conduite de gaz devant le 6 rue de Trévise.

Des riverains et sinistrés ont particulièrement tenu à être présents ce jour, comme un client de l'hôtel soufflé par l'explosion et définitivement marqué.

Une avocate, Me Elsa Crozatier, évoque ainsi les blessures psychologiques causées par le sinistre qu'elle décrit comme étant "une véritable scène de guerre", et dans les premières minutes la peur de l'attentat. Certaines victimes sont atteintes d'un syndrome post-traumatique, cause de souffrances prolongées. 

Plusieurs candidats présents

Outre les anonymes, les responsables politiques sont venus aussi assister à cette cérémonie. En premier lieu, la maire du IXe arrondissement (soutient de LREM), Delphine Bürkli. "J'espère connaître un jour la vérité sur ce drame", a-t-elle ainsi affirmé alors que la procédure judiciaire devrait durer des années.

Aussi présente, la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, qui a refusé de s'exprimer, et Cédric Villani, candidat LREM dissident, et qui se trouvait lui en retrait.  

Des immeubles toujours condamnés

L'explosion avait fait quatre morts, dont deux pompiers, et 66 blessés. Encore aujourd'hui, six immeubles sont toujours interdits d'accès et une centaine de personnes vivent hors de chez elles, selon la mairie du IXe arrondissement. Un rapport d'expertise provisoire, rendu public le 30 décembre, a pointé des "manquements" de la ville de Paris et d'une entreprise de travaux publics qu'elle avait mandatée, mais tout démarrage des travaux est suspendu à la poursuite des expertises. La procédure devrait durer encore quelques années, sans qu'aucun calendrier de reconstruction fiable ne puisse être avancé.
 
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