Les graffeurs et les occupants du squat, rue de Tolbiac dans le 13ème arrondissement à Paris, se préparent à partir. Le lieu est sous la menace de l’expulsion depuis le 10 août.
Ça sent la fin au 148, rue de Tolbiac. La vingtaine d’habitants du K-13, recouvert de peintures sur six étages, vit sous la menace de l’expulsion.
Village 13, l’asso qui gère le K-13, proposait aussi des initiations au graff et à la culture hip-hop pour les jeunes du quartier.
Un projet artistique et associatif attaqué par Enedis (ex-ERDF)
Propriété de la mairie gérée par Enedis (ex-ERDF), l’immeuble était à l’abandon depuis trois ans, avant le lancement du squat.Après avoir gagné un premier procès contre l’entreprise en invoquant la réquisition citoyenne, Village 13 a finalement été réattaqué pour « occupation illégale ».
Depuis le 19 juillet, le tribunal d’instance somme ses occupants de quitter le bâtiment ; avec pour date limite le 10 août.
Une fin ironique, pour un projet artistique installé au cœur du 13ème. Souvent associé au street art, le quartier est réputé pour ses immenses fresques.
Des projets commandés par la mairie, contrairement au K-13, autogéré et indépendant.